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Méditerranée 1 - Baltique 0
Le match Nord / Sud de l'Europe tourne légèrement à l'avantage du sud en 2024, même si l'OMX Copenhague domine le classement avec un gain de 14%, grâce notamment aux gains de la star Novo Nordisk. Au bord de la Méditerranée, ce sont l'ATHEX grec et le MIB italien qui progressent de plus de 10% en 2024, pendant que l'IBEX est en hausse de 7% en Espagne. Le PSI portugais ferme la marche mais affiche près de 4% de gains. Du côté des mers froides, la Suède gagne 7,5%, pendant que la Norvège se contente de 4%. Au bord de la Baltique, la Finlande ferme la marche (0%).
Le Nord (Viking Indexes)...
...vs le Sud (Soleil Indexes)
A quoi sert une heatmap ?
Dans le domaine des indices, les heatmaps Zonebourse permettent d'obtenir une vision synthétique du comportement des actions et des secteurs. Voici quelques indications à partir du CAC40.
Cette heatmap reprend les variations des actions composant le CAC40 depuis le 1er janvier. La taille de chaque rectangle correspond à l'importance dans l'indice. En l'occurrence, on voit clairement que LVMH (MC) et TotalEnergies (TTE) sont les deux dossiers les plus influents. L'intensité de la couleur correspond à la vigueur de la variation d'une action. Par exemple, Schneider (SU) est en vert vif, parce que sa progression a atteint 24,5% en 2024 à l'heure où ces lignes sont écrites. Le vert le plus vif, Safran (SAF), montre que le motoriste, avec 32% de hausse, est la valeur la plus prolifique de l’année sur le CAC40. Même fonctionnement avec le rouge. Kering (-17%, KER) est rouge foncé, pendant que Stellantis (-6%, STLAM) tire vers le marron. La variations proches de l'équilibre (L'Oréal par exemple, OR) affichent des nuances de gris.
Les heatmaps donnent aussi une indication sectorielle : la variation figure dans le coin en haut à gauche pour chaque secteur. On peut vite voir que les valeurs industrielles ont connu un beau début 2024 (+17%), pendant que la consommation non-cyclique (-1,8%) a souffert. Sur le site Zonebourse, les heatmaps sont paramétrables au niveau de la durée, du détail des secteurs et/ou valeurs et de la pondération.
Voici la version pour le DAX :
En date du 8 mai, l'indice allemand est clairement tracté en 2024 par ses valeurs industrielles, technologiques et financières. C'est plus compliqué pour la santé. Mention spéciale à Siemens Energy, qui a repris 84% depuis le 1er janvier, après ses déboires passés.
Les heatmaps sont souvent plus difficiles à lire pour les gros indices, mais elles donnent malgré tout une vision synthétique des choses. Illustration avec le Stoxx Europe 600.
On voit clairement que Novo Nordisk (Novo B) et ASML (ASML), deux des plus gros dossiers européens, sont particulièrement en forme cette année. On voit aussi que le rectangle de LVMH (MC) est nettement plus petit que celui des deux entreprises précitées, alors que sa capitalisation est comprise entre celle de Novo et d'ASML. En effet, de nombreux indices prennent en compte uniquement les titres disponibles, c’est-à-dire la capitalisation flottante. LVMH est pénalisé parce que son flottant est inférieur à 50%, du fait de la participation majoritaire de la famille Arnault. Autre information intéressante, les difficultés de la consommation non cycliques entrevues sur la heatmap du CAC40 se confirment à plus grande échelle : Nestlé, Diageo, Anheuser-Busch Inbev ou Reckitt ont connu un début d'année médiocre, comme L'Oréal, Danone et Pernod Ricard.
Voilà, vous savez maintenant comment fonctionne une heatmap !
