ALSTOM
Alstom a décroché la lanterne rouge du CAC 40 en 2010 avec une chute de 27%. Le groupe d'infrastructure de transport et d'énergie a vu son résultat opérationnel reculer de 8%, représentant une marge opérationnelle de 7,3% au premier semestre de son exercice décalé 2010-2011. Dans une note publiée début novembre, Société Générale déplorait les résultats « très faibles » du groupe, marqués notamment par un fort déclin de la croissance organique.

ARKEMA
Arkema a fini 2010 en tant que plus forte hausse de l'indice SBF 120 avec un gain de 107,19%. Le groupe a bénéficié de la publication à répétition de résultats opérationnels meilleurs que prévu. Ce qui a permis à Arkema de relever ses prévisions 2010 en novembre. L'ex-filiale de Total doit cette performance à une stratégie efficace basée sur le renforcement de ses positions dans les pays émergents et les produits à forte valeur ajoutée où le pricing power est solide.

LVMH
LVMH a enregistré sur l'année 2010 la plus forte progression de l'indice CAC 40 avec une hausse de 57,06%. Cette progression est significative de l'embellie qu'a connue l'ensemble du secteur du luxe sur la période. Ainsi, Hermès s'est apprécié de 68% tandis que PPR a crû de plus de 41,26%. Le bond de ces valeurs s'explique par les perspectives du secteur en raison en particulier du potentiel des marchés émergents. En effet, le taux de pénétration des biens de luxe est encore très faible dans ces marchés.

NICOX
Nicox a enregistré lui le déclin le plus conséquent de l'indice SBF 120 en 2010 avec une chute de 62%. Le sort boursier de la société de biotechnologie s'est joué début mai lorsqu'une commission consultative la FDA, l'autorité sanitaire américaine, ne s'est pas prononcée en faveur de l'homologation du Naproxcinod, son anti-inflammatoire destiné au traitement de l'arthrose et son médicament vedette. La FDA a officialisé le rejet de la demande d'autorisation de mise sur le marché nord-américain du médicament, le 22 juillet.