Après avoir plombé l'ambiance en début d'année, en annonçant une période de stagflation associée à de nouvelles "mégamenaces" (crise climatique, conséquences de l'adoption de l'IA, ou encore guerre froide), Roubini en remet une couche. 

Anticipant une correction globale de 10% du marché US, provoquée par la mauvaise santé de l'économie mondiale, la hausse des prix du pétrole, une poursuite de la hausse des taux et l'inflation, il annonce vendre à découvert les actions américaines jusqu'à fin 2023. 

Il précise toutefois que la situation américaine est meilleure qu'ailleurs : il déplore un fort ralentissement de l'économie chinoise, et prévoit un atterrissage brutal en zone euro et au Royaume-Uni, où les risques de récession sont encore palpables.