Aux USA, la tech brille, mais pas toute la tech
La surperformance de l'indice S&P500 par rapport à l'indice S&P500 Equal Weighted se poursuit en 2024. Cela signifie que l'indice marge américain est tiré en priorité par les valeurs qui ont le plus de poids.
Pour rester aux Etats-Unis, il y a pas mal de papiers sur les sept magnifiques qui ne seraient plus que cinq, parce que Tesla et Apple sont à la peine. Certains parlent même de quatre magnifiques, même si exclure Alphabet paraît extrêmement sévère actuellement.
Etats-Unis toujours, ARK Innovation, l'ETF phase de Cathie Wood, a connu des jours meilleurs. On le voit ici face à l'ETF QQQ, le plus gros ETF qui réplique le Nasdaq.
Dur, dur, aussi pour Cathie face à Warren Buffett et son Berkshire Hathaway. Les grosses gamelles de Tesla et Roku, deux des principales pondérations d'ARK Innovation, ont fait des dégâts.
En Europe, focus sur la défense, Lonza et Adyen
On revient en Europe où Lonza poursuit sa remontada après avoir été laminée après une succession difficile et l'abandon de gros projets liés à la pandémie. Le groupe suisse a surperformé le secteur des medtechs et des façonniers ces derniers mois :
Enfin, focus sur deux secteurs. La défense et les fintechs européennes.
L'année 2024 confirme la bonne tenue des acteurs de la défense, qui profitent toujours d'un environnement ultra-porteur : il faut reconstituer les stocks et dépoussiérer les armées européennes.
On termine sur les fintechs européennes en 2024. Adyen, secoué l'année dernière, continue à prendre sa revanche. Il n'y a pas photo avec Worldline et Nexi, qui sont en grandes difficultés.