M. Museveni, 79 ans, qui dirige l'Ouganda depuis 38 ans, a nommé la semaine dernière son fils Muhoozi Kainerugaba, 49 ans, au poste de chef des forces de défense de ce pays d'Afrique de l'Est.

Lors d'une cérémonie officielle de passation des pouvoirs jeudi, M. Kainerugaba "s'est engagé à améliorer le bien-être des soldats en luttant contre le fléau de la corruption et de la mauvaise gestion des ressources", selon un communiqué publié par l'armée.

L'armée ougandaise joue un rôle important dans la paix régionale et a déployé des contingents en Somalie et en République démocratique du Congo, où les troupes participent à la lutte contre les insurgés islamistes.

L'opposition ougandaise a accusé M. Museveni d'avoir accéléré la carrière militaire de son fils pour le préparer à prendre le pouvoir politique. M. Museveni a nié avoir préparé son fils à la présidence.

En 2022, M. Museveni a démis M. Kainerugaba de ses fonctions de commandant des forces terrestres ougandaises après qu'il eut menacé d'envahir le Kenya voisin dans des messages publiés sur la plateforme de médias sociaux X.

M. Kainerugaba, qui a également fait l'éloge du président russe Vladimir Poutine après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a déclaré par la suite que ces menaces étaient une plaisanterie.