Stellantis brille de mille feux aujourd’hui sur la place de Paris, où il s’adjuge 6,04 % à 17,322 euros, dans le sillage de résultats annuels record. Sur une base pro forma, le groupe issu de le fusion entre PSA et FCA a réalisé en 2021 un chiffre d'affaires de 152 milliards d'euros (+14% par rapport à 2020), une marge opérationnelle courante de 11,8 % (contre 6,9% en 2020) et un bénéfice net de 13,4 milliards d'euros (presque multiplié par 3 sur un an). Le groupe emmené par Carlos Tavares a bénéficié de l’accélération des synergies liées à la fusion et de performances commerciales solides.

" Les résultats record d'aujourd'hui prouvent que Stellantis est bien placée pour réaliser des performances solides, même dans les environnements de marché les plus incertains ", a déclaré Carlos Tavares, le directeur général de Stellantis. L'année 2021 a en effet été marquée par la pénurie de semi-conducteurs et une crise sanitaire persistante.

"Comme souvent, Stellantis publie aujourd'hui des résultats de qualité remarquable et largement au-dessus des attentes ", a commenté Clartan Associés qui est investi sur le dossier, " au niveau actuel de cours, le PER 2022 est de 4, le rendement attendu de près de 7% et le groupe détient par ailleurs l'équivalent du tiers de sa capitalisation en trésorerie nette. Le dossier est donc exagérément décoté ".

Compte tenu de ses performances, Stellantis proposera le versement d'un total de 3,3 milliards d'euros de dividendes ordinaires à ses actionnaires.

Du côté des perspectives, Stellantis vise en 2022 une marge opérationnelle à deux chiffres et un free cash flow positif. En parallèle, le groupe table sur une progression du marché automobile de 3 % en Amérique du Nord, en Amérique du Sud et en Europe.

En première approche, UBS a maintenu sa recommandation d'Achat et son objectif de cours de 25 euros sur le titre Stellantis. Si le broker salue la performance opérationnelle du groupe, il juge la guidance 2022 un peu vague et conservatrice, ce qui est une habitude chez le constructeur.