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Howard Schultz s’est fixé deux objectifs : améliorer la croissance des enseignes existantes, en particulier les 15 000 situées aux Etats-Unis tout en réduisant légèrement (de 2 600 à 2 500) les ouvertures programmées pour 2008. Le groupe se veut également plus attentifs aux attentes de ses clients et veut se concentrer sur son expansion hors des Etats-Unis. Starbucks est actuellement présent dans 43 pays.
La menace de « Mc Do »
Starbucks doit également composer avec l’offensive de Mac Donald’s. Le géant américain du burger veut piétiner les plates-bandes de Starbucks et prévoit l’ouverture de près de 14 000 McCafé, des enseignes servant cappuccinos, expressos, mochas ou autres frappés. Mc Do entend surtout combler les heures creuses de l’après-midi observées dans ses restaurants. Pour y parvenir, Mc Donald’s mise sur les prix : les siens sont déjà inférieurs à ceux de Starbucks.
Starbucks fut, en juin 1992, la première société de café de spécialité à être cotée en Bourse. Aujourd’hui, c’est aussi un détaillant, un torréfacteur et une marque de café de spécialité numéro un dans le monde.
Howard Schultz [Starbucks] reprend la barre de son navire en danger
C’est sans doute l’offensive menée par Mac Donald’s sur son terrain qui a incité Howard Schultz à reprendre la barre du navire en perdition Starbucks. Président de la chaîne de cafés depuis 2000, il va reprendre la place de président directeur général occupée actuellement par Jim Donald. Comme l’avaient fait avant lui Steve Jobs (Apple) en 1997, Michael Dell (2007) ou plus récemment (juin 2007) Jerry Yang (Yahoo !). Il y a urgence : les craintes liées au ralentissement des ventes américaines du groupe, la hausse des prix des produits laitiers et la concurrence des groupes de restauration rapide ont fait fondre de 50% le titre de la chaîne américaine de café en 2007.
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