Howard Schultz et Irene Rosenfeld ont à gérer un divorce conflictuel
L’accord de partenariat qui liait depuis 1998 Howard Schultz et Irene Rosenfeld a été rompu en novembre dernier par le patron de Starbucks. Mais la dirigeante de Kraft n’entend pas laisser filer un marché qui rapporte à son groupe près de 500 millions de dollars.
En mars prochain, Starbucks souhaite reprendre à son compte la commercialisation de sa gamme de produits, qui était depuis douze ans prise en charge par Kraft sur plusieurs pays dont les Etats-Unis et le Canada.
Une liberté attendue qui n’est pas du goût du numéro deux mondial de l’agro-alimentaire, qui a d’ores et déjà exigé devant la justice américaine l’annulation de cette rupture de contrat.
Il est vrai qu’il est question de quelque 500 millions de dollars de chiffre d’affaires. Et selon un article du journal Les Echos la proposition d’une compensation financière de 750 millions de dollars n’aurait pas été jugée suffisante par Kraft.
D’après certaines sources citées par Les Echos, la contrepartie exigée pour cette rupture de l’accord pourrait atteindre le 1,5 milliard de dollars. En attendant Starbucks attend une décision de la justice américaine concernant la demande d’annulation de la procédure engagée par Kraft.