Dans une lettre, datée du 27 janvier dernier, adressée à ses salariés, Howard Schultz annonce la suppression de 6 700 emplois et la fermeture de 300 cafés d'ici fin septembre 2009. Il s'agit de fermer les implantations « les moins rentables ». Aucune fermeture, ni suppression d'emplois ne serait envisagée en France, selon le Groupe.

Parallèlement, les ouvertures de nouveaux cafés prévues cette année ont été revues à la baisse : 140 contre 200 aux Etats-Unis et 170 contre 270 à l'international. Un coup dur pour la multinationale, qui, en 2007, s'imaginait avec 40 000 filiales dans le monde. Pour l'instant, le nombre de ses cafés n'atteint pas 17 000.

Selon le Guardian, Howard Schultz devrait quant à lui voir son salaire annuel baisser de manière drastique, de 1,2 million à 10 000 dollars. Ces mesures devraient permettre au groupe d'économiser environ 500 millions de dollars sur l'exercice en cours.

Cette restructuration est la conséquence d'une baisse sans précédent des résultats de l'entreprise. Les ventes ont chuté de 10 % aux Etats-Unis et de 3 % dans le reste du monde, entraînant une baisse de 6 % de son chiffre d'affaires, à 2,6 milliards de dollars. Son bénéfice net a été divisé par trois par rapport à l'an dernier. Il atteint 64 millions de dollars au dernier trimestre 2008.

A la Bourse de New York, l'action Starbucks perdait 4,35 % à 9,23 dollars après ces annonces.

Toujours selon le Guardian, Starbucks souffre de la concurrence de la restauration rapide, notamment de McDonald, qui propose du café à un prix bien plus compétitif.