C'est à l'occasion d'une conférence donnée à l'University Club de New York que John Paulson a partagé son sentiment sur les possibles évolutions des marchés. Le milliardaire, dont la fortune dépasserait les 12 milliards de dollars selon Forbes, s'est révélé pessimiste quant à la santé du marché des obligations en raison d'une inflation qui pourrait dépasser les 10% dès l'année prochaine.

Un avis partagé par d'autres spécialistes. Cité dans un récent article du site canadien, La Presse Affaires, Luc Girard, du groupe Valeurs mobilières Desjardins, a ainsi réduit d'un tiers sa position en obligations. « Nous sommes vraiment engagés dans une reprise. Les obligations vont être en danger. Les marchés boursiers sont peu chers, la preuve, c'est la reprise des fusions et acquisitions » a déclaré le directeur de la société de conseil en portefeuille.

Vincent Deslile, interrogé par le même support, évoque également la « vulnérabilité » du « marché obligataire ». Le stratège de Scotia Capitaux, ajoute toutefois « qu'on est encore loin d'une remontée (...) substantielle des taux d'intérêt, en particulier aux États-Unis ».

L'autre valeur plébiscitée par John Paulson, c'est l'or. Avec un cours record qui a dépassé les 1 270 dollars mi-septembre, l'investisseur table sur une augmentation qui pourrait même atteindre les 4 000 dollars.