Plus fort repli de l’indice SBF 120, Atos chute de 6,88% à 32,60 euros, rétrocédant l’essentiel de ses gains de la veille. Le spécialiste de la transformation numérique des entreprises a déclaré que sa division cybersécurité (BDS) n'était pas à vendre, a indiqué un porte parole du groupe à Reuters. Atos a réagi à une information publiée hier par Reuters selon laquelle Thales aurait pris contact avec des investisseurs financiers en vue d'un rachat de cette division.

La baisse du jour d'Atos intervient également alors que les valeurs technologiques dans leur ensemble sont chahutées sur fonds de hausse des taux longs.

En réaction aux rumeurs de presse, Thales avait indiqué mercredi après la clôture qu'il était" potentiellement intéressé par tout actif de cyber-sécurité qui serait disponible à la vente ", mais qu'aucune discussion n'était en cours avec Atos à cet égard. L'équipementier pour l'aérospatiale, la défense et la sécurité a ajouté qu'il n'avait " aucune intention de se diversifier dans des marchés autres que ceux qu'il sert déjà, tels que ceux d'une ESN (entreprise de services numériques) de taille mondiale ".

UBS a rappelé aujourd'hui qu'il valorise BDS entre 2 et 3 fois ses revenus annuels qu'il évalue à 1,5 milliard d'euros en 2021. Sa valorisation serait donc située entre 3 et 4,5 milliards d'euros. Ce montant se compare avec une capitalisation. Reuters avait évoqué un montant de 2,7 milliards d'euros pour un éventuel rachat de cette division.