Thierry Breton, attend beaucoup de l'exercice 2011, après la finalisation du rachat de SIS, l'activité informatique de Siemens. SIS apporte de grands comptes comme Allianz, Coca Cola, Nike et quelques-uns des  géants de l’automobile allemands. Atos nouvelle version (le groupe s’est au passage débarrassé de la particule « Origin »)est désormais un géant de l’informatique, numéro un européen des services informatiques, dans le top 10 mondial des SSII
Sa taille critique est désormais est un avantage . Le nouvel ensemble devrait peser 8,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Lors de la publication de ses chiffres semestriels, ATOS a relevé son objectif de marge opérationnelle 2011, de 6,2% contre 6% auparavant, en raison de « l’intégration plus rapide de SIS ».

Cela n’a pas empêché le titre d’inscrire un plus bas annuel en revenant sur son support hebdomadaire à 30 EUR, celui-là même qui a soutenu la tendance tout au long de l’année 2010.

La tendance est baissière mais le soutien est argumenté, soutenu par une reprise en V des indicateurs et une structure de retournement sur les indicateurs.
La configuration donne quelques raisons de croire que le titre a mangé son pain noir, la reprise pourrait désormais être au rendez-vous, si l’ambiance générale le permet et que les marchés se stabilisent.Dans ce cas, on pourrait rapidement revoir le titre tutoyer les 36 puis les 40 EUR, autorisant un potentiel de rattrapage séduisant. Ces perspectives seraient inversées sous 30,80 EUR.

La faible croissance des revenus au deuxième trimestre a été l’argument de la baisse au cours des derniers. L’amélioration des marges pourrait être un catalyseur. Les niveaux actuels offrent un point d’entrée intéressant que l’on protègera par un stop de protection sous 30,8 EUR.