Grand groupe de services financiers, FIMALAC a connu de fortes variations au cours des séances précédentes. Après l’annonce d’un chiffre d’affaires en net recul au premier trimestre de l’exercice 2007/2008 et l’avertissement lancé par Moody’s, Le titre FIMALAC n’a pas résisté, décrochant de près de 20% en quelques séances. Le titre s’est cependant rapidement repris après l’annonce d’un accord avec le groupe américain Hearst, qui peut désormais détenir une participation dans le capital de FIMALAC et exercer des droits de vote.
D’un point de vue technique, la tendance baissière qui s’inscrivait au-dessous de la moyenne mobile à 50 jours depuis novembre 2007 a été mise à mal lors du rebond initié fin février. Le titre n’a cependant pas confirmé, échouant sur la résistance moyen terme située à 43 EUR, point de passage de la moyenne mobile à 100 jours, qui maintient le titre depuis juin 2007.
Actuellement le titre est au contact de sa moyenne mobile à 20 jours. Un franchissement de cette dernière, validé au-dessus des 38,70 EUR, pourra être considéré comme un signal d’achat intéressant, d’autant que les indicateurs techniques s’orientent à la hausse. On visera alors la résistance moyen terme située à 43 EUR. Si cette dernière venait à être franchie, on pourra renforcer sa position et viser les 50 EUR.
A contrario, un enfoncement de la moyenne mobile à 20 jours dans d’importants volumes et validé au dessous des 37 EUR donnerait un signal de vente sur le titre. Ce scénario n’est pas à exclure étant donné la conjoncture actuelle. On pourra alors initier des positions vendeuses et viser le support court terme situé à 32 EUR.
Dans ce contexte, les plus offensifs privilégieront le scénario d’une reprise et pourront prendre position à l’achat au franchissement des 38,70 EUR avec les 43 EUR comme premier objectif. On fixera un stop de protection sous les 37 EUR.