Selon l'article, qui cite un rapport de police, une perquisition a été menée la semaine dernière dans le cadre de contrôles portant sur la période de 2007 à 2011, l'année de l'acquisition de Bulgari par LVMH pour 3,7 milliards d'euros.

"Nous avons toujours respecté les réglementations fiscales en Italie et à l'étranger", a déclaré au quotidien Francisco Trapani, membre de la famille Bulgari et chargé de la division bijouterie et montre chez LVMH.

A Paris, un porte-parole de LVMH s'est refusé à tout commentaire, renvoyant aux déclarations de Francisco Trapani au Corriere della Sera.

Les autorités italiennes ont intensifié ces derniers mois leurs efforts pour améliorer la collecte de l'impôt. Plusieurs multinationales comme Google ou Facebook ont ainsi dû prouver que leurs filiales basées en Italie s'acquittaient bien de leurs impôts.

Antonella Cancio, avec Matthieu Protard à Paris, Constance de Cambiaire pour le service français, édité par Marc Angrand