PARIS (Reuters) - Les principales Bourses européennes évoluent en ordre dispersé et sur des variations limitées en début de séance mercredi, les investisseurs marquant une pause après de récents plus hauts dans un contexte de marché toujours optimiste sur la pandémie bien que la perspective d'un resserrement monétaire aux Etats-Unis occupe les esprits.

À Paris, le CAC 40 est stable à 7.317,72 points vers 08h40 GMT après un pic historique en séance à 7.335,24. A Londres, le FTSE 100 cède 0,02% et à Francfort, le Dax avance de 0,15%.

L'indice EuroStoxx 50 est en hausse de 0,04%, le FTSEurofirst 300 abandonne 0,02% et le Stoxx 600 0,09%.

Ce dernier a marqué un plus haut inédit mardi, soutenu par de nouvelles informations rassurantes sur la dangerosité du variant Omicron du coronavirus et par de solides indicateurs économiques.

Les investisseurs suivront avec intérêt le compte-rendu de la réunion de décembre de la Fed, attendu à 19h00 GMT, qui pourrait mettre en évidence la plus grande vigilance des dirigeants vis-à-vis de l'inflation et leur volonté de resserrer la politique monétaire de l'institution.

Les anticipations d'une hausse des taux d'intérêt américains ont fait bondir les rendements du Trésor mardi, ce qui a entraîné un mouvement de rotation au détriment des valeurs technologiques à Wall Street et en Asie.

Le Nasdaq est indiqué pour le moment en repli de 0,35% à l'ouverture après avoir perdu 1,33% la veille.

En Europe, le secteur de la technologie par ricochet lâche 0,13% après avoir déjà cédé 1,45% mercredi.

La séance sera animée également par la publication des résultats définitifs des enquêtes auprès des directeurs (PMI) dans les services dans la matinée avant l'enquête ADP sur l'emploi privé aux Etats-Uni, à 13h15 GMT.

Du côté des valeurs, Renault (+2,77%) est en tête du CAC 40 après avoir conclu un accord avec l'américain Qualcomm pour la fourniture de puces électroniques.

Valneva perd 5,90% après avoir chuté de 28% sur les deux premières séances de la semaine en raison des études montrant que le variant Omicron serait moins dangereux que les précédentes souches du coronavirus.

(Laetitia Volga, édité par Blandine Hénault)