Dans un environnement de marché agité, Renault (-7,21% à 21,29 euros) accuse la plus forte baisse du CAC 40 ce jeudi. Le constructeur automobile est pénalisé par les prévisions décevantes dévoilées par son partenaire Nissan. Pour son exercice en cours, qui s'achèvera en mars 2023, le constructeur japonais vise un bénéfice opérationnel de 250 milliards de yens (environ 1,9 milliard d’euros), soit une progression limitée de 1%. C’est bien moins que ce qu’escomptait le consensus FactSet (318,5 milliards de yens).

En parallèle, Nissan vise un bénéfice net de 150 milliards de dollars (environ 1,1 milliard d'euros) et un chiffre d'affaires de 10 000 milliards de yens (environ 74,8 milliards d'euros).

Pour son nouvel exercice ayant débuté en avril, Nissan s'attend à ce que l'environnement de marché soit plus difficile que lors de l'exercice précédent, en raison des pénuries d'approvisionnement en semi-conducteurs, de la hausse des prix des matières premières et des coûts logistiques, de la crise en Ukraine ainsi que de l'impact des blocages sur l'approvisionnement en pièces en Chine.

Lors de son quatrième trimestre 2021-2022 (janvier à mars), Nissan a vu ses comptes revenir dans le vert.

Le constructeur a ainsi enregistré un bénéfice d'exploitation de 56 milliards de yens sur la période (environ 420 millions d'euros), un bénéfice net de 14,2 milliards de yens (environ 105 millions d'euros) et un chiffre d'affaires de 2 270,6 milliards de yens (environ 16,98 milliards d'euros).

In fine, Nissan aura un impact positif de 49 millions d'euros sur le résultat net de Renault lors du premier trimestre 2022.