PARIS (Reuters) - Les principales Bourses européennes, hormis le Footsie à Londres, évoluent en baisse en début de séance jeudi tandis que la hausse des cours du brut s'accélère avec le conflit en Ukraine.

À Paris, le CAC 40 perd 0,26% à 6.481,02 points vers 08h50 GMT. A Londres, le FTSE 100 est pratiquement stable (+0,01%) et à Francfort, le Dax recule de 0,87%.

L'indice EuroStoxx 50 est en baisse de 0,51%, le FTSEurofirst 300 avance de 0,06% et le Stoxx 600 recule de 0,32%.

Lors de son audition à la Chambre des représentants américains, Jerome Powell s'est prononcé en faveur d'un relèvement mesuré des taux d'intérêt de la Fed le mois prochain.

Le président de la Fed a toutefois ajouté que l'institution serait se montrer plus agressive par la suite si l'inflation n'évolue pas comme prévu alors que les conséquences de la crise en Ukraine restent imprévisibles.

La hausse des cours pétroliers s'accentue avec la crise ukrainienne qui provoque de fortes inquiétudes sur l'approvisionnement en énergie en provenance de Russie.

Le baril de Brent a atteint en séance son plus haut niveau depuis mai 2012 à 119,84 dollars, avant de revenir à 117,65, et celui de brut léger américain monte à 115,11 dollars après un pic depuis septembre 2008 à 116,57 dollars.

Le secteur du pétrole et du gaz gagne 1,22% tandis que celui des ressources de base, porté par la hausse des cours des métaux grimpe de 2,93%.

Aux valeurs, TotalEnergies s'octroie 1,01%, ArcelorMittal 3,37%. Technip Energies grimpe de 9,34% après ses résultats.

Thales s'adjuge 5,83% après avoir publié une hausse de 32% de son bénéfice opérationnel (Ebit) ajusté et un cash-flow opérationnel record.

Société générale prend 1,4% après avoir annoncé que son exposition à la Russie était d'environ 1,7% de son exposition totale.

A Francfort, Lufthansa chute de 5,49% après s'être abstenue de donner des objectifs financiers précis pour cette année.

La cotation de Telecom Italia est suspendue après une baisse de 8,23%, le groupe italien ayant annoncé mercredi soir une perte nette de 8,7 milliards d'euros et un projet de scission en deux entités.

(Laetitia Volga, édité par Blandine Hénault)