Staples et Office Depot en appellent au soutien de leurs clients après la décision du Bureau canadien de la concurrence de chercher à bloquer leur fusion. En acquérant Office Depot, Staples mettrait aussi la main sur sa filiale canadienne Grand & Toy alors que lui-même est présent dans le pays sous sa propre marque. Les autorités canadiennes de la concurrence craignent donc un écrasement du marché par le groupe fusionné, une crainte balayée par Staples qui estime que le BCC "sous-estime l'effet disruptif lié à l'entrée de nouveaux acteurs dans l'économie numérique".

Pour sa défense, Staples rappelle aussi que les autorités australiennes et néo-zélandaises ont eu à se prononcer sur la même problématique et ont donné leur accord à la fusion.

La décision des autorités canadiennes met en tout cas un nouvel obstacle sur la voie du rapprochement entre les deux distributeurs de fournitures de bureau, quelques jours après que la commission américaine de la concurrence ait également décidé de bloquer l'opération.

Valeurs citées dans l'article : Staples, Inc., Office Depot Inc