2013 n'est pas une année facile pour le secteur du transport : le prix du fret est plus bas que jamais et le secteur connaît de nombreuses faillites. Au cours de mes vingt années de carrière dans ce secteur, j'ai vu cette situation se répéter régulièrement. Dans un secteur où les acteurs peuvent difficilement fixer eux-mêmes le prix des services fournis, la gestion des coûts est la clé du succès. Pour pouvoir survivre, les entreprises de transport doivent réduire au maximum leurs propres coûts. Il est par conséquent capital de définir une stratégie adaptée, de la mettre rigoureusement en œuvre et, enfin, de soutenir les activités grâce à des solutions d'automatisation intégrées.

Les mauvaises pratiques ont la dent dure

Au quotidien, beaucoup de choses sont encore laissées au hasard dans la gestion d'une entreprise de transport. En conséquence de quoi les transporteurs ont une vue de moins en moins fiables sur leurs résultats. Voici quelques exemples :

  • Un chauffeur est envoyé en Italie pour quelques jours à la demande d'un nouveau client. Le camion qu'il va conduire est flambant neuf. Les clés ne lui sont remises par son exploitant que quelques instants avant le départ. Alors qu'il n'a reçu ni formation ni instructions relatives à la conduite de ce camion ultra-moderne, le chauffeur est censé fournir une prestation et des performances optimales. Il est pratiquement certain que ce chauffeur va rencontrer des difficultés d'une manière ou d'une autre, ne sachant pas comment utiliser ce nouveau camion de manière optimale.
  • Un exploitant transport reçoit une commande urgente de la part d'un grand client : il doit trouver le bon camion, la bonne remorque et le bon chauffeur. Tous les véhicules sont sortis ou prêts à prendre la route, sauf le véhicule 12. Celui-ci est-il disponible ? « Non désolé, il est à l'atelier pour la révision », répond le responsable du dépôt. « Dans ce cas, il faut repousser la révision à la semaine prochaine. Le client est prioritaire », pense l'exploitant transport. « Le chauffeur Stéphane effectuera ce trajet, mais lui reste-t-il du temps de conduite disponible ? Et combien de temps de travail a-t-il déjà effectué ? Nous n'avons pas le temps de vérifier tout ça, Stéphane fera ce voyage. Cette commande doit partir dès que possible », soupire l'exploitant transport.
  • Au cours de l'entretien d'évaluation hebdomadaire avec le responsable du planning, un conducteur apprend que ses chiffres en matière de consommation sont les plus mauvais par rapport à ceux de ses collègues. « Est-ce qu'il est vraiment possible de comparer les chiffres de consommation de carburant entre eux ? Après tout, nous roulons tous avec des véhicules différents et sur différents types de route. Comment comparer ? En tant que chauffeur, j'aimerais être évalué sur des aspects sur lesquels je peux agir moi-même et qui reflètent mes compétences, comme le style de conduite, le sens du service client, le respect des procédures, l'historique des dégâts, etc. Je ne suis jugé ici qu'en fonction de mes chiffres de consommation de carburant sur lesquels je n'ai personnellement qu'une influence limitée », se plaint le chauffeur.

Il ne s'agit là que de quelques exemples de ce qui se produit au quotidien dans le secteur du transport. Avec les solutions d'automatisation intégrées, de telles situations peuvent être évitées grâce à une gestion qualitative et une rationalisation des opérations. La plupart des entreprises de transport disposent d'un TMS (Transport Management System) ou d'un système automatisé d'administration des commandes, mais la pression croissante que connaît le secteur et les exigences accrues des clients font qu'un TMS ne suffit plus à lui seul aujourd'hui. Les exploitants transport ont besoin de plus d'informations pour pouvoir prendre les bonnes décisions. Les informations doivent être correctes et fournies à temps. C'est pourquoi les différents systèmes doivent être intégrés. Mais comment procéder et quels résultats attendre ?

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