Tandis que la saison des trimestriels vient de débuter des deux côtés de l'Atlantique, les places financières viennent de connaître un brutal retour de l'aversion au risque, pénalisées par la forte poussée des rendements obligataires et l'intensification des tensions géopolitiques au Moyen Orient. 
La résilience de l'économie américaine ainsi que de l'inflation incite les opérateurs à poursuivre leurs dégagements, redoutant un nouveau resserrement monétaire de la Fed. 

Même si les publications des banques américaines ont pour le moment rassuré, les autres résultats s'avèrent contrastés. La prudence reste donc de mise à l'approche de la publication de bons nombres de poids lourds de part et d'autre de l'Atlantique. 

Graphiquement, la configuration s'est nettement dégradée, l'indice CAC40 évoluant sur ses plus bas de mars (voire janvier en clôture). La zone des 6754 points, que l'on retrouve par ailleurs en données hebdomadaires, devra contenir la pression vendeuse sous peine d'une poursuite du mouvement en direction des 6600 points voire 6440 points par extension. A très court terme, un retour au-dessus des 7000 points constituerait néanmoins une première indication positive.