Après un début de séance difficile, les investisseurs ont bien réagi aux déclarations de Barack Obama qui a fait savoir qu'un accord sur le "mur budgétaire" est en vue.

La Bourse de New York a fini en hausse de 1,28% lundi, l'indice Dow Jones des 30 industrielles gagnant 166,03 points à 13.104,14 points. Le S&P-500, plus large, a pris 23,76 points, soit 1,69%, à 1.426,19 points. Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 59,20 points (2,0%) à 3.019,51 points.

Faute d'accord avant minuit, quelque 600 milliards de dollars de hausses d'impôt et de réductions de dépenses publiques prendront automatiquement effet mardi.

"Tout accord sera bien reçu, même si le compromis final est flou", relève David Katz, responsable des investissements chez Matrix Asset Advisers à New York.

UNE ANNÉE FASTE POUR APPLE ET BANK OF AMERICA

Sur un an, le Dow Jones a gagné 7,3%. Le S&P-500, qui a bien rebondi après une année 2011 pratiquement étale a pris 13,4%, signant sa meilleure performance annuelle depuis 2009. Le Nasdaq, à forte pondération technologique, a fait encore mieux en s'adjugeant 15,9% depuis le 1er janvier 2012.

Sur le mois de décembre, ces indices ont gagné respectivement 0,6%, 0,7% et 0,3%.

Sur la séance, les volumes d'échanges ont été faibles, entraînant une grande volatilité, avec environ 6,06 milliards de titres échangés sur le New York Stock Exchange, le Nasdaq et le NYSE MKT, soit un peu moins que la moyenne quotidienne de 6,42 milliards.

Sur le front des valeurs, Apple a soutenu le Nasdaq avec un gain de 4,43% qui porte sa hausse à quelque 31,4% sur l'année, soit une capitalisation boursière de 501,4 milliards de dollars.

Parmi les valeurs du Dow, Caterpillar se distingue également en affichant une progression de 3,19%.

Sur l'ensemble de l'année 2012, l'indice du secteur financier a signé une progression de plus de 26%, porté entre autres par le titre Bank of America dont la valeur a plus que doublé et qui affiche la meilleure performance du Dow en 2012.

Les valeurs des compagnies de services aux collectivités, considérées comme défensives, ont en revanche cédé 2,9%.

Catherine Monin pour le service français