Analyse sectorielle / Luxe et cosmétiques
Perspectives et enjeux. Même si l'Europe de l'Ouest demeure le premier marché mondial des cosmétiques, il se tasse, de même que le Japon et l'Amérique du Nord. Cette évolution se réalise au profit de l'Asie (hors Japon), de l'Amérique latine et de l'Europe de l'Est. Le Brésil, la Chine et la Russie font déjà partie des dix plus gros consommateurs mondiaux de produits de beauté. Pour 2010, la plupart des acteurs des cosmétiques sont prudents. L'allemand Henkel (qui détient notamment les marques Fa, Schwarzkopf, Diadermine...) est plus optimiste que ses concurrents et se dit plutôt confiant pour son chiffre d'affaires en 2010. Pour trouver des relais de croissance les groupes de cosmétiques mènent des acquisitions. Le japonais Shiseido a lancé une offre publique d'achat amicale de 1,7 milliard d'euros sur l'américain Bare Escentuals. Cette opération lui permet d'étendre ses activités hors du Japon. Quant à L'Oréal, il a complété son réseau de distribution de salons de coiffure aux Etats-Unis suite à l'acquisition de Maly's Midwest et Marshall Salon Services. Enfin, l'anglo-néerlandais Unilever finalise son rachat de Sanex à Sara Lee.
Pour comprendre. L'industrie du luxe comprend la haute couture, la maroquinerie, la joaillerie, l'horlogerie. Quant à celle des cosmétiques, elle inclut les produits de beauté et la parfumerie. Ces deux secteurs sont principalement basés en Europe. Les évolutions du marché du luxe sont fortement liées aux flux touristiques. Ce marché est également très sensible aux variations monétaires (du fait de coûts en euros et d'un chiffre d'affaires en grande partie dans d'autres devises) et aux effets de mode.
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