Même si Axa IM est conscient que le renforcement de la croissance aux États-Unis pourrait amener les investisseurs américains à réfléchir sur le potentiel de hausse des marchés d'actions, la communication de la Fed et de la BCE continue de soutenir le niveau faible des taux et un resserrement modéré des spreads. Au Royaume-Uni, l'attitude transparente de la Banque d'Angleterre reste favorable.


La surpondération du gérant est toutefois de plus en plus emprunte de prudence. Les gains sur le crédit sont notamment le produit du soutien artificiel des banques centrales et des évolutions réglementaires (Solvabilité II, Bâle III), et non d'une forte croissance des chiffres d'affaires et des bénéfices potentiels. Il suffit de regarder les résultats du troisième trimestre pour comprendre que les entreprises sont sous pression.