Paris, le 6 mai 2020
Résultats du T1-20

Chiffres publiés :
Produit net bancaire de 5,5 Md€ et résultat net de 181 M€,
intégrant la moins-value de 83 M€ liée à la cession de Coface et la hausse du coût du risque

Chiffres sous-jacents1 :
Revenus de 5,6 Md€ (-3,8%) soutenus par les métiers de la Banque de Proximité et Assurance. Résultat net sous-jacent de 666 M€ (-28%) intégrant une hausse du coût du risque lié au contexte

*
Banque de Proximité et Assurance : revenus en hausse de près de 2% portés par un bon niveau d’activité commerciale

  • Encours de crédits : hausse de 8,4% sur un an
  • Solutions et Expertises Financières : progression de 6,8% du produit net bancaire
  • Assurance et Paiements : croissance des revenus de +4,5% et +9,1% respectivement

Gestion d’actifs et de Fortune : force du modèle multi-affiliés

  • Produit net bancaire : hausse de +9% hors seed money
  • Taux de marge sur encours : environ 29 points de base

Banque de Grande Clientèle : diversification des revenus et maîtrise des charges (-3,8%)

  • Baisse des revenus de 14,8% reposant sur des évolutions contrastées par ligne métier
  • Activités de marché : hausse de 46% des revenus de FIC-T ; activité Equity derivatives impactée par le contexte de marché
  • Croissance de 19% des revenus de Investment banking / M&A soutenue par le modèle multi-boutique ;                bonne résistance de l’activité Global finance

Coût du risque en hausse de 77% reflétant les premiers effets de la crise
    ·Croissance du coût du risque de 17 pb au T1-19 à 29 pb au T1-20
         

Solvabilité et liquidité : capacité à absorber des impacts importants

  • Ratio CET12 à 15,5%, quasiment stable vs. 31/12/19, ratio de TLAC2 de 23,4% et MREL2 de 29,8%
  • Ratio LCR3 de 138%, réserves de liquidité de 247 Md€
  • Refinancement 2020 MLT réalisé à près de 50%

*
Le Groupe BPCE dispose d’importantes capacités pour affronter cette crise sans précédent

  • Une situation financière très solide avec notamment un ratio CET1 (15,5%2) s’établissant à 464 pb au-dessus de l’exigence réglementaire4, soit une augmentation du coussin de 47 pb pour le Groupe BPCE
  • Un modèle d’affaires diversifié
  • Des capacités importantes pour financer nos clients : ratio de levier de 5,2%

Toutes les entreprises du groupe mobilisées dès mi-mars pour soutenir nos clients et nos communautés

  • Report automatique de 6 mois des crédits d’investissement de façon proactive : plus de 500 000 échéances de crédits reportées, soit 5 Md€ de mensualités
  • Prêt Garanti par l’Etat : environ 130 000 demandes gérées pour un montant de plus de 22 Md€
  • Assurances : 4 000 clients éligibles à une garantie en cas de fermeture administrative liée à une épidémie, soit au total          180 millions d'euros
  • Mobilisation des collaborateurs : près de 90% des agences ouvertes dans tous les territoires avec une organisation dédiée pour la protection des salariés et près de la moitié de nos salariés en travail à distance
  • La stratégie Digital Inside du groupe a permis un accès continue et adapté à tous nos clients pendant le confinement.                   L'agence de notation D-Rating souligne le leadership du Groupe BPCE en France en matière de services bancaires mobiles durant cette période.
  • Une solidarité globale auprès des professionnels exposés avec notamment le don de 5 millions de masques

1 Voir note méthodologique et après retraitement de l’impact IFRIC 21 2 Estimation à fin mars 2020 3 Moyenne fin de mois du Liquidity Coverage Ratio à fin mars pour le 1er trimestre 2020 – voir note méthodologique 4 Sur la base des exigences réglementaires à fin mars 2020 concernant le Montant Maximal Distribuable (MDA), intégrant les annulations des coussins contra-cycliques par le HCSF le 1er avril 2020 et l’application de l’article 104a relatif à la directive CRD5 autorisée par la BCE en date du 8 avril 2020.

Laurent Mignon, président du directoire du Groupe BPCE, a déclaré : « Le Groupe BPCE est entré dans cette crise avec des fondamentaux en matière de solvabilité, de liquidité et de gestion des risques très solides. Nous avons ainsi l’ambition d’être à la hauteur des défis qui nous attendent ; aux côtés de leurs clients dès le début, les Banques Populaires, les Caisses d’Epargne, Natixis et Palatine sont en première ligne pour les informer et les accompagner en mettant en place tous les dispositifs nécessaires à leurs besoins. Avec une forte mobilisation de tous, le Groupe a été en mesure de mettre en place très rapidement les Prêts Garantis par l’Etat et en est aujourd’hui un des plus importants distributeurs.

Notre modèle de banque universelle, notre solidité financière, la confiance de nos clients et l’engagement de nos collaborateurs sont autant d’atouts qui nous permettront d’absorber ce choc profond et d’engager avec les pouvoirs publics toutes les actions qui seront nécessaires au rétablissement dans le temps de notre économie. Nous le ferons dans tous les territoires avec nos valeurs, celles d’un groupe coopératif conscient de son rôle auprès de tous les acteurs de notre société. »

Les états financiers trimestriels du Groupe BPCE au 31 mars 2020, arrêtés par le directoire du 4 mai 2020, ont été vérifiés et contrôlés par le conseil de surveillance, présidé par Pierre Valentin, du 6 mai 2020.

Groupe BPCE : Résilience des revenus, coûts maîtrisés et hausse du coût du risque

Données publiées pro forma   T1-20 T1-19 pf % Change
m€
Produit net bancaire  5 543 5 778 -4,1%
Frais de gestion   -4 546 -4 563 -0,4%
dont frais de gestion hors FRU  -4 142 -4 187 -1,1%
Résultat brut d’exploitation  997 1 215 -17,9%
Coût du risque   -504 -293 71,7%
Résultat avant impôt  548 850 -35,6%
Impôts sur le résultat   -256 -453 -43,4%
Intérêts minoritaires   -27 -67 -60,1%
Résultat net part du groupe hors contribution nette de Coface   264 329 -19,7%
Contribution nette de Coface   -83 11  
Résultat net part du groupe incluant la contribution nette de Coface  181 340 -46,6%

Coface : changement de méthode au 31 mars 2020
Suite à l’annonce le 25 Février 2020 de la cession de 29,5% de la participation dans Coface, la contribution de Coface au compte de résultat est isolée sur une ligne « Contribution nette de Coface ».
D’un point de vue comptable, la moins-value de cession au T1-20 est classée en « gains ou pertes sur autres actifs » et la dépréciation de la participation résiduelle dans « mises en équivalence ».

Eléments exceptionnels : Essentiel des coûts de transformation engagés en 2018 et 2019.
Eléments exceptionnels au T1-20 principalement liés à Coface, dernière grande étape
de la rationalisation du groupe

m€       T1-20 T1-19 pf
Contribution au fonds de solidarité Assurance Produit net bancaire Assurance   -7   
Réévaluation des actifs associés aux TSS en devises Produit net bancaire Hors métiers   -2 
Coûts de transformation et de restructuration Frais de gestion/ Coût du risque / Gains ou pertes sur autres actifs / Ecarts d’acquisition Métiers & hors métiers   -62  -257 
Impact du défaut du Liban sur ADIR, société d'assurance Mise en équivalence Assurance   -14   
Cessions d’actifs et dépréciations Quote-part des entreprises mises en équivalence / Gains ou pertes sur autres actifs / Ecarts d’acquisition Métiers & hors métiers    -25 
     
Total des impacts sur le résultat avant impôt       -85  -275 
Total des impacts sur le résultat net
part du groupe
      -61  -283 


Coface: résultat de cession lors de la perte de contrôle Coface contribution nette Coface   -112   
Coface: dépréciation de la valeur résiduelle Coface contribution nette Coface   -6   
Total des impacts sur le résultat avant impôt       -118   
Total des impacts sur le résultat net
part du groupe
      -83   


 

1.   Groupe BPCE : Des performances sous-jacentes robustes malgré le contexte de crise

Chiffres sous-jacents  T1-20 T1-19 pf % Change
M€
Produit net bancaire  5 552 5 772 -3,8%
Frais de gestion   -4 484 -4 426 1,3%
dont frais de gestion hors FRU  -4 080 -4 050 0,7%
Résultat brut d’exploitation  1 068 1 346 -20,7%
Coût du risque   -504 -284 77,4%
Résultat avant impôt  633 1 125 -43,8%
Impôts sur le résultat   -279 -430 -35,1%
Intérêts minoritaires   -28 -83 -66,2%
Résultat net part du groupe hors contribution nette de Coface   325 612 -46,8%
Contribution nette de Coface   1 11  
Résultat net part du groupe hors la contribution nette de Coface  326 623 -47,6%
Retraitement IFRIC 21   341 310  
Résultat net part du groupe incluant la contribution nette de Coface après retraitement IFRIC 21  666 922 -27,8%
Coefficient d’exploitation (1)  73,1% 69,9% 3,2pp
ROE(1)  3,9%  5,7%  -1,8pp 

Sauf indication contraire, les données financières et commentaires afférents portent sur les résultats sous-jacents, c’est à dire retraités des éléments exceptionnels détaillés en page 3 et les variations sont exprimées entre le T1-20 et le T1-19.

Le produit net bancaire au T1-20 atteint 5,5 milliards d’euros et décroit de 3,8% sur un an, incluant une hausse de 1,9% pour le pôle Banque de proximité et Assurance, une légère augmentation de 0,1% pour la Gestion d’actifs et de fortune et une diminution de 14,8% pour la Banque de Grande Clientèle.

Les frais de gestion, retraités de la contribution au Fonds de Résolution Unique de 404 millions d’euros en montant estimé pour 2020 augmentent de 0,7% sur un an. Le coefficient d’exploitation après retraitement de l’impact IFRIC 21 s’établit à 73,1% (+ 3,2pp), et le résultat brut d’exploitation se contracte de 20,7%.

Le montant du coût du risque pour le Groupe BPCE atteint 504 millions d’euros, il intègre une hausse des provisions sur les expositions énergie dans la BGC et sur les financements de certaines grandes entreprises, et une provision globale spécifique IFRS 9 liée à la crise de 137 millions d’euros. Dans les métiers banque de détail, la revue des modèles internes de notation conduit à une reprise de provisions au T1-20 de 120 millions d’euros. En excluant cet effet ponctuel, le coût du risque aurait donc été de 624 millions d’euros, soit 2,2 fois le montant du T1-19.
Le coût du risque ressort à 29 pb pour le Groupe BPCE (17 pb au T1-19, 22 pb au T4-19). Pour les réseaux, il se maintient au T1-20 à des niveaux bas, 20 pb pour le réseau Banque Populaire et 16 pb pour le réseau Caisse d’Epargne, mais affiche une hausse significative pour la BGC à 123 pb par rapport à un point très bas au T1-19 de 19 pb et un niveau de 73 pb au T4-19. Hors effet méthodologique de - 120 millions d’euros, le coût du risque aurait été de 26 pb pour le réseau Banque Populaire,    27 pb pour le réseau Caisse d’Epargne et 35 pb pour le Groupe BPCE.

Le taux d’encours douteux sur l’encours de crédit brut s’élève à 2,7% au 31 mars 2020, stable par rapport à fin 2019.

Le résultat net part du groupe au T1-20 s’élève à 326 millions d’euros en baisse de 47,6% par rapport au T1-19.
Le résultat net part du groupe après retraitement de l’impact IFRIC 21 et excluant la contribution nette de Coface s’établit à 666 millions d’euros en baisse de 27,8% sur un an.

1 Voir note méthodologique et après retraitement de l’impact IFRIC 21


 

2. Fonds propres et capacité d’absorption des pertes : Coussins importants pour absorber l’impact de la crise / Liquidité : Position solide, un atout important pour affronter la crise actuelle, et réalisation à date de la moitié du programme de refinancement MLT marché

2.1 Niveau de CET11

Le ratio de CET11,2 du Groupe BPCE à fin mars 2020 atteint un niveau estimé à 15,5%, contre 15,6%1 au 31 décembre 2019. La variation du trimestre se compose de :

  • la mise en réserve des résultats : + 5 pb,
  • la variation des risques pondérés : - 15 pb,
  • l’émission de parts sociales : + 13 pb,
  • un impact de marché sur l’évolution des OCI (réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres) : -13 pb
  • une évolution des participations ne donnant pas le contrôle : - 7 pb,
  • et d’autres éléments : -1 pb.

Le Groupe BPCE dispose d’un coussin de 464 pb au-dessus du seuil de déclenchement du montant maximal distribuable (MDA) de 10,82%3.
Ce coussin a augmenté de 47 pb suite aux décisions des Autorités Bancaires :

  • annulation des coussins contra-cycliques CCyB (France et Royaume-Uni notamment) : gain de 22 pb par rapport aux coussins contra-cycliques prévus normalement au 2 avril 2020
  • application de l’article 104a de CRD5 : gain de 44 pb par rapport au précédent P2R de 1,75%

2.2 Ratio de TLAC1: Objectif du plan stratégique 2018-2020 déjà atteint depuis juin 2018

La capacité totale d’absorption des pertes (TLAC, pour Total Loss Absorbing Capacity) estimée à fin mars 2020 s’élève à 98,8 milliards d’euros2. Le ratio de TLAC en pourcentage des risques pondérés est estimé à 23,4%2 à fin mars 2020, très supérieur aux exigences du FSB de 19,51% en tenant compte des annulations de coussins contra-cycliques.

2.3 Ratio de MREL

Exprimé en pourcentage des risques pondérés au 31 mars 2020, le niveau de MREL du Groupe BPCE s’établit à 29,8%, très au-dessus de l’exigence minimale de 23,5%4.

2.4 Ratio de levier

Au 31 mars 2020, le ratio de levier1 s’établit à 5,2%5.

2.5 Réserves de liquidité à un niveau élevé

Le ratio LCR (Liquidity Coverage Ratio) pour le Groupe BPCE se situe bien au-dessus des exigences règlementaires de 100%, à 138% en moyenne des LCR de fin de mois du 1er trimestre 2020.
Le montant des réserves de liquidité atteint 247 milliards d’euros à fin mars 2020.

2.6 Réalisation à fin avril de près de la moitié du programme 2020 de refinancement MLT

Pour 2020, la taille du plan de refinancement MLT est comprise entre 20 et 21 milliards d’euros (hors placements privés structurés et ABS) dont 2,6 milliards d’euros de senior non préféré, 8,4 milliards d’euros de senior préféré et 9 à 10 milliards d’euros de covered bonds. L’objectif s’agissant des ABS est de 1,5 milliard d’euros.

Au 30 avril, le Groupe BPCE a levé :

  • 10,3 milliards d’euros (hors placements privés structurés et ABS) dont 1,1 milliard d’euros en senior non préféré, 4,4 milliards d’euros en senior préféré et 4,8 milliards d’euros en covered bonds. Ces montants représentent 49% du plan de refinancement MLT sur le périmètre correspondant,
  • 0,4 milliard d’euros en ABS.

1 Voir note méthodologique 2 Après déduction des engagements de paiement irrévocables 3 Sur la base des exigences réglementaires à fin mars 2020 concernant le Montant Maximal Distribuable (MDA), intégrant les annulations des coussins contra-cycliques par le HCSF le 1er avril 2020 et l’application de l’article 104a relatif à la directive CRD5 autorisée par la BCE en date du 8 avril 2020 4 Sur la base des risques pondérés à fin décembre 2019 5 Le ratio de levier s’élèverait à 5,6 % après exclusion de l’encours centralisé d’épargne réglementée du calcul du dénominateur du ratio, sous réserve de l’accord de la BCE et suivant la décision du 13 juillet 2018 du Tribunal de l’Union Européenne

3. RÉSULTATS DES MÉTIERS

Sauf indication contraire, les données financières et commentaires afférents portent sur les résultats sous-jacents, c’est-à-dire retraités des éléments exceptionnels détaillés en page 3 et les variations sont exprimées entre T1-20 et T1-19.

3.1  Banque de proximité et Assurance :
      Revenus en hausse de 2%, tirés par des bons niveaux d’activités

Chiffres sous-jacents  T1-20 % Variation
m€
Produit net bancaire   4 147 1,9%
Frais de gestion   -2 770 3,7%
Résultat brut d’exploitation  1 376 -1,6%
Coût du risque   -302 22,3%
Résultat avant impôt  1 176 -5,3%
après retraitement IFRIC 21
Coefficient d’exploitation1  64,6% 0,9 pp

Les encours de crédits ont augmenté de 8,4%2 sur un an à 559 milliards d’euros à fin mars 2020, dont 8,2% de hausse des crédits à l’habitat, 6,5%2 et 7,3% de hausse respectivement pour les crédits à la consommation et les crédits à l’équipement.
A fin mars 2020, les encours d’épargne hors l’encours d’épargne réglementée centralisé s’établissent à 482 milliards d’euros (+ 11,5%) et les dépôts à vue enregistrent une hausse de 15,6% sur un an.

Le produit net bancaire du pôle Banque de Proximité et Assurance enregistre une croissance de 1,9% au T1-20 soutenue par les activités Solutions et Expertises financières (+ 6,8%), Assurance (+ 4,5%) et Paiements (+ 9,1%). Les réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne enregistrent une baisse de leurs revenus de 2,4%.

Les frais de gestion s’établissent à 2 770 millions d’euros, ils augmentent de 3,7% pour le pôle mais sont quasiment stables pour les réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne (+0,2%). Les frais de gestion pour Solutions et Expertises financières augmentent de 2,5%, et pour les métiers de l’Assurance et des Paiements, ils augmentent de respectivement 6,9% et 7,4%.

Le coefficient d’exploitation après retraitement de l’impact IFRIC 21 s’établit à 64,6% (+ 0,9pp).

Le résultat brut d’exploitation se contracte de 1,6%, pour s’établir à 1 376 millions d’euros.

Le coût du risque ressort à 302 millions d’euros, en hausse de 22,3%.

Le résultat avant impôt après retraitement de l’impact IFRIC 21 s’élève à 1 176 millions d’euros (- 5,3%).

1 Voir note méthodologique et après retraitement de l’impact IFRIC 21 2Hors crédits à la consommation d’Oney Bank

             


 

3.1.1 Réseau Banque Populaire : Dynamique commerciale forte, revenus solides
Le réseau Banque Populaire regroupe les 14 Banques Populaires, dont la CASDEN Banque Populaire et le Crédit Coopératif ainsi que leurs filiales, le Crédit Maritime Mutuel et les sociétés de caution mutuelle.

Chiffres sous-jacents  T1-20 % Variation
m€
Produit net bancaire   1 602 -1,0%
Frais de gestion   -1 086 0,7%
Résultat brut d’exploitation  516 -4,5%
Coût du risque   -117 24,4%
Résultat avant impôt  441 -8,7%
après retraitement IFRIC 21
Coefficient d’exploitation1  65,7% 0,7pp

Les encours de crédits augmentent de 7,4% sur un an, pour s’établir à 228 milliards d’euros à fin mars 2020. Les encours d’épargne augmentent de 8,7% sur un an à 297 milliards d’euros à fin mars 2020 (+ 14,2% pour l’épargne de bilan hors l’encours centralisé d’épargne réglementée).

Le produit net bancaire s’établit à 1 602 millions d’euros, en contraction de 1,0% sur un an, intégrant une baisse de 2,7% de la marge nette d’intérêt à 880 millions d’euros et une hausse des commissions de 0,8% à 662 millions d’euros.

Les frais de gestion s’élèvent à 1 086 millions d’euros, le coefficient d’exploitation après retraitement de l’impact IFRIC 21 ressort à 65,7% (+ 0,7pp).

Le coût du risque augmente de 24,4% à 117 millions d’euros. Le résultat avant impôt après retraitement de l’impact IFRIC 21 baisse de 8,7% à 441 millions d’euros.

3.1.2 Réseau Caisse d’Epargne : Niveau d'activité soutenu, frais de gestion bien maîtrisés
Le réseau Caisse d’Epargne regroupe 15 Caisses d’Epargne ainsi que leurs filiales.

Chiffres sous-jacents  T1-20 % Variation
m€
Produit net bancaire   1 716 -3,5%
Frais de gestion   -1 173 -0,2%
Résultat brut d’exploitation  543 -9,8%
Coût du risque   -121 3,9%
Résultat avant impôt  459 -12,1%
après retraitement IFRIC 21
Coefficient d’exploitation1  66,2% 2,1pp

Les encours de crédits augmentent de 8,1% sur un an, à 295 milliards d’euros à fin mars 2020 et les encours d’épargne enregistrent une hausse de 5,3% sur un an à 446 milliards d’euros (+ 9,7% pour l’épargne de bilan hors l’encours centralisé d’épargne réglementée).

Le produit net bancaire atteint 1 716 millions d’euros, en baisse de 3,5%. La marge nette d’intérêt décroit de 2,0%, à 922 millions d’euros et les commissions augmentent légèrement de 0,4% à 801 millions d’euros.

Les frais de gestion sont en très légère baisse à 1 173 millions d’euros, et le coefficient d’exploitation après retraitement de l’impact IFRIC 21 s’établit à 66,2% (+ 2,1pp). Le résultat brut d’exploitation enregistre une baisse de 9,8% à 543 millions d’euros.
Le coût du risque augmente de 3,9% à 121 millions d’euros.

Le résultat avant impôt après retraitement de l’impact IFRIC 21 décroit de 12,1% à 459 millions d’euros.

1 Voir note méthodologique et après retraitement de l’impact IFRIC 21

3.1.3 Solutions et Expertises financières : Poursuite d’une forte dynamique, se traduisant par de bons résultats trimestriels

Chiffres sous-jacents  T1-20 % Variation
m€
Produit net bancaire   290 6,8%
Frais de gestion   -158 2,5%
Résultat brut d’exploitation  132 12,4%
Coût du risque   -24 -3,2%
Résultat avant impôt  111 17,8%
après retraitement IFRIC 21
Coefficient d’exploitation1  53,4% -2,7pp

Le pôle Solutions et Expertises financières enregistre une hausse de 6,8% de son produit net bancaire à 290 millions d’euros, reflétant une activité soutenue sur tous les segments.

Dans le Crédit à la consommation, les encours gérés de prêt personnels à environ 25 milliards d’euros à fin mars 2020 progressent de 8% sur un an. La production nouvelle de Crédit-bail mobilier augmente de 17%. Concernant le métier des Cautions et garanties, les primes brutes émises ont progressé de 22%, grâce à une activité très forte avec les particuliers. Dans l’Affacturage, le nombre de contrats ouverts est en hausse de 7% au T1-20 par rapport à l’année précédente, traduisant le renforcement des synergies commerciales avec les réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. L’activité Titres enregistre des niveaux records d’activité avec une hausse importante des volumes sur les marchés actions et une augmentation de 40% des transactions, concentrée sur le marché français.

Les frais de gestion restent maîtrisés avec une hausse de 2,5%, il en ressort une baisse de 2,7pp du coefficient d’exploitation après retraitement de l’impact IFRIC 21 à 53,4%. Le résultat brut d’exploitation progresse de 12,4%, pour s’établir à 132 millions d’euros. Le coût du risque s’établit à 24 millions d’euros et décroit de 3,2%.

Le résultat avant impôt retraité de l’impact IFRIC 21 s’élève à 111 millions d’euros, en progression de 17,8%.

3.1.4 Assurance : Un bon niveau d’activité commerciale au T1-20    
 Les résultats présentés ci-dessous concernent le pôle Assurance de Natixis.

Chiffres sous-jacents  T1-20 % Variation
m€
Produit net bancaire   228 4,5%
Frais de gestion   -134 6,9%
Résultat brut d’exploitation  94 1,3%
Résultat avant impôt  112 6,2%
après retraitement IFRIC 21
Coefficient d’exploitation1  52,2% 0,5pp

Les primes2 atteignent 3,2 milliards d’euros, en léger retrait par rapport au T1-19, incluant une hausse de 5% en assurance non vie et une baisse de 5% en assurance vie et prévoyance. La collecte2 nette en assurance vie s’élève à 1,3 milliard d’euros sur le trimestre dont 58% sur les produits en unités de compte.

Les actifs sous gestion2 s’élèvent à 67,8 milliards d’euros à fin mars 2020 dont 23% sur des supports en unités de compte.

En assurance non vie, le taux d’équipement du réseau Banque Populaire atteint 27,1% (+0,5pp sur un an) et celui du réseau Caisse d’Epargne 30,2% (+0,3pp sur un an).

Le produit net bancaire, à 228 millions d’euros, augmente de 4,5% et les frais de gestion de 6,9%. Le résultat brut d’exploitation ressort en hausse de 1,3% à 94 millions d’euros.
Le résultat avant impôt retraité de l’impact IFRIC 21 s’établit à 112 millions d’euros, en hausse de 6,2%.

Les résultats contributifs au Groupe BPCE sont différents de ceux publiés par Natixis. Pour une analyse plus détaillée des métiers et des résultats de Natixis, merci de vous reporter au communiqué de presse de Natixis que vous trouverez en ligne sur www.natixis.com

1 Voir note méthodologique et après retraitement de l’impact IFRIC 21 2 Hors traité de réassurance avec CNP Assurances

3.1.5 Paiements 

Chiffres sous-jacents  T1-20 % Variation
m€
Produit net bancaire   113 9,1%
Frais de gestion   -94 7,4%
Résultat brut d’exploitation  19 18,1%
Résultat avant impôt  21 27,9%
après retraitement IFRIC 21
Coefficient d’exploitation1  82,9% -1.2pp

Le produit net bancaire progresse de 9,1% à 113 millions d’euros au premier trimestre intégrant une croissance de 13% sur les deux premiers mois, les frais de gestion augmentent de 7,4%. Cet effet de ciseaux positif conduit à une croissance de 18,1% du résultat brut d’exploitation à 19 millions d’euros.

Dans les activités historiques de Natixis, Payment Processing & Services, le nombre de transactions par cartes a baissé significativement depuis le début du confinement (environ - 50%).
Au sein de Merchant Solutions, PayPlug continue sa croissance rapide grâce à un positionnement favorable et la poursuite du déploiement de l’offre dans les réseaux bancaires.
Les activités de Prepaid & Issuing Solutions sont impactées par la montée du chômage technique et la fermeture de nombreux lieux acceptant les tickets restaurants.
              
Les résultats contributifs au Groupe BPCE sont différents de ceux publiés par Natixis. Pour une analyse plus détaillée des métiers et des résultats de Natixis, merci de vous reporter au communiqué de presse de Natixis que vous trouverez en ligne sur www.natixis.com

1 Voir note méthodologique et après retraitement de l’impact IFRIC 21

3.1.6 Oney Bank

Chiffres sous-jacents  T1-20
m€
Produit net bancaire   110
Frais de gestion   -74
Résultat brut d’exploitation  36
Coût du risque   -24
Résultat avant impôt  13
après retraitement IFRIC 21
Coefficient d’exploitation1  66,1%

L’activité commerciale de d’Oney Bank a été fortement impactée par le confinement après un bon début d’année. La production nouvelle s’élève à 696 millions d’euros à fin mars 2020 dont 40% en paiement fractionné, 29% en crédit affecté, 20% en crédit revolving et 11% en prêt personnel.


 

3.2 Gestion d’actifs et de fortune : Revenus en hausse de 9% (hors seed money)
Le pôle Gestion d’Actifs regroupe les activités de Gestion d’actifs et de Gestion de fortune de Natixis.

Chiffres sous-jacents  T1-20 % Variation % Variation change constant
m€
Produit net bancaire   774 0,1% -1,5%
Frais de gestion   -579 4,8% 3,0%
Résultat brut d’exploitation  195 -11,6% -13,0%
Résultat avant impôt  199 -11,3%  
après retraitement IFRIC 21
Coefficient d’exploitation1  74,3% 3,3pp 3,3pp

Les activités de Gestion d’actifs (hors plan d’épargne salariale) sont marquées par une décollecte nette de 8 milliards d’euros sur les produits long terme (hors fonds généraux d’assurance vie), de 3 milliards d’euros sur l’assurance vie et de 6 milliards d’euros sur les fonds monétaires. La décollecte nette sur les produits long terme atteint environ 2 milliards d’euros en Europe2, notamment sur les stratégies diversifiées alors que les stratégies "Growth equity", "real asset" et thématiques (AEW, Mirova, Thematics) continuent de faire preuve d'une solide dynamique. La décollecte s’élève à environ 5 milliards d’euros en Amérique du Nord2.

Au 31 mars 2020, les actifs sous gestion2 s’élèvent à 828 milliards d’euros en Gestion d’actifs (hors plan d’épargne salariale), impactés sur le trimestre par un effet marché négatif de 100 milliards d’euros, un effet change et périmètre positif de 11 milliards d’euros et une décollecte nette totale d’environ 17 milliards d’euros.

Le produit net bancaire du pôle s’établit à 774 millions d’euros, stable sur un an à change courant (+ 0,1%) et en léger retrait de 1,5% à change constant. Il intègre ce trimestre un impact négatif de la valorisation de marché du seed money (évalué à la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs selon IFRS 9) de 34 millions d’euros. Retraités de cet impact, les revenus du pôle progresseraient de 9% au T1-20. Les commissions de surperformance en Gestion d’actifs s’élèvent à 49 millions d’euros vs 32 millions d’euros au T1-19.

En Gestion d’actifs, le taux de marge (hors commissions de surperformance) reste élevé à 29 pb au global (30 pb auT4-19). Le taux de marge atteint 15 pb pour les affiliés européens (27 pb hors assurance vie) et 37 pb pour les affiliés américains.

Les frais de gestion augmentent de 3,0% à change constant (+ 4,8% à change courant). Le coefficient d’exploitation1 après retraitement de l’impact IFRIC 21 ressort à 74,3%, en hausse de 3,3pp sur un an.
Le résultat brut d’exploitation se contracte de 13,0% à change constant (- 11,6% à change courant) et s’élève à 195 millions d’euros.

Le résultat avant impôt après retraitement de l’impact IFRIC 21 diminue de 11,3% à 199 millions d’euros.

Les résultats contributifs au Groupe BPCE sont différents de ceux publiés par Natixis. Pour une analyse plus détaillée des métiers et des résultats de Natixis, merci de vous reporter au communiqué de presse de Natixis que vous trouverez en ligne sur www.natixis.com

1 Voir note méthodologique et après retraitement de l’impact IFRIC 21 2 L’Europe comprend notamment Dynamic Solutions et les actifs sous gestion de Vega IM ; l’Amérique du Nord comprend notamment WCM IM


 

3.2  Banque de Grande Clientèle : Diversification des revenus et maîtrise des charges  
      Le pôle Banque de Grande Clientèle (BGC) regroupe les activités de Global markets, Global finance, Investment banking et M&A de Natixis.

Chiffres sous-jacents  T1-20 % Variation % Variation change constant
m€
Produit net bancaire   688 -14,8% -15,9%
Frais de gestion   -557 -3,8% -4,7%
Résultat brut d’exploitation  130 -42,8% -44,0%
Coût du risque   -194 x6,5  
Résultat avant impôt  -33 ns 
après retraitement IFRIC 21
Coefficient d’exploitation1  76,9% 8,2pp 8,4pp

Le produit net bancaire de la BGC ressort à 688 millions d’euros en baisse de 15,9% à change constant et 14,8% à change courant. Retraités des impacts CVA/DVA (-55 millions d’euros) et de l’impact dans les activités Actions des nombreuses annulations de dividendes (-130 millions d’euros), les revenus de la BGC ressortiraient en hausse de 7%.
Au sein de Global markets, les revenus de FICT progressent de 46% à 367 millions d’euros, soutenus par les activités Taux & change. Les revenus de l’activité Equity sont négatifs à - 32 millions d’euros, impactés par la hausse des coûts de couverture et l’annulation des dividendes.
             
Les métiers de Global finance enregistrent une baisse des revenus de 10% sur un an à 302 millions d’euros, résultant notamment de la diminution des commissions de syndication essentiellement en mars et aux Etats-Unis, et une contraction de la production nouvelle de financements structurés de 8%, concentrée sur le mois de mars.

Les revenus des métiers Investment banking et M&A affchent une croissance de 19%, soutenue par le dynamisme des boutiques de M&A notamment Natixis Partners, PJ Solomon et Fenchurch.

Les frais de gestion baissent de 4,7% à change constant (- 3,8% à change courant), intégrant une certaine flexibilité des coûts qui ne remet pas en cause les investissements prioritaires.

Le résultat brut d’exploitation décroit à 130 millions d’euros (- 44,0% à change constant et - 42,8% à change courant).

Le coût du risque s’établit à 194 millions d’euros, en augmentation significative sur un an, générée principalement par une hausse des provisions du métier Energy & Natural Resources et une provision IFRS 9 en lien avec le contexte Covid-19.

Il en résulte un résultat avant impôt après retraitement de l’impact IFRIC 21 de -33 millions d’euros.

Les résultats contributifs au Groupe BPCE sont différents de ceux publiés par Natixis. Pour une analyse plus détaillée des métiers et des résultats de Natixis, merci de vous reporter au communiqué de presse de Natixis que vous trouverez en ligne sur www.natixis.com

1 Voir note méthodologique et après retraitement de l’impact IFRIC 21


 

Précisions méthodologiques

Retraitement de l’impact IFRIC 21
Les résultats, coefficients d’exploitation et ROE après retraitement de l’impact IFRIC 21 se calculent en prenant en compte ¼ du montant des taxes et contributions relevant de l’interprétation IFRIC 21 pour un trimestre donné ou ½ du montant des taxes et contributions relevant de l’interprétation IFRIC 21 pour un semestre. En pratique, pour le Groupe BPCE, les principales taxes concernées par IFRIC 21 sont la contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S) et les contributions et prélèvements de nature réglementaire (taxe de risque systémique des banques, contribution pour frais de contrôle de l’ACPR, contribution au Fonds de résolution unique et au Mécanisme de surveillance unique).

Produit net bancaire
La marge nette d’intérêt clientèle hors épargne logement est calculée sur la base des intérêts sur opérations avec la clientèle en excluant les intérêts nets sur l’épargne centralisée (Livret A, Livret Développement Durable, Livret Epargne Logement) ainsi que la variation de la provision épargne logement. Les intérêts nets sur épargne centralisée sont assimilés à des commissions.

Frais de gestion
Les frais de gestion correspondent à l’agrégation des “charges générales d’exploitation” (telles que présentées dans le document de référence, note 4.7 en annexe des comptes consolidés du Groupe BPCE) et des “dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles”.

Coût du risque
Le coût du risque est exprimé en points de base et mesure le niveau de risque par pôle métier, en pourcentage du volume des encours de crédit ; il est calculé en rapportant la dotation nette au titre du risque de crédit de la période aux encours bruts de crédits à la clientèle début de période.

Encours de crédit et d’épargne
Les retraitements effectués pour le passage des encours comptables aux encours de gestion de crédit et d’épargne sont les suivants :

  • Encours d’épargne : les encours de gestion excluent de leur périmètre les dettes représentées par un titre (bons de caisse ou bons d’épargne)
  • Encours de crédit : les encours de gestion excluent de leur périmètre les titres assimilés à des prêts et créances sur clientèle et autres titres assimilés à de l’activité financière.

Performance des métiers mesurée en Bâle 3
Le ROE comptable du Groupe BPCE, correspond au rapport entre les éléments suivants :

  • Résultat net part du groupe retraité de la charge d’intérêt des TSS classés en capitaux propres et des éléments non économiques et exceptionnels
  • Capitaux propres part du groupe retraités des TSS classés en capitaux propres et des gains et pertes latents

Le ROE normatif des métiers correspondent au rapport entre les éléments suivants :

  • Résultat net part du groupe contributif du métier, diminué de la rémunération (calculée au taux normatif de 2 %) de l’excédent des capitaux propres par rapport aux fonds propres normatifs et retraité des éléments non économiques et exceptionnels
  • Fonds propres normatifs ajustés des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles relatives au métier
  • L’allocation des fonds propres normatifs aux métiers du Groupe BPCE est réalisée sur la base de 10,5 % des risques pondérés moyens en Bâle 3.

Solvabilité & déduction des IPC

  • Les fonds propres Common Equity Tier 1 sont déterminés conformément aux règles CRR / CRD IV applicables et après déduction des engagements de paiement irrévocables  
  • Les fonds propres additionnels de catégorie 1 tiennent compte des émissions subordonnées devenues non éligibles plafonnées au taux de phase-out en vigueur.
  • Le calcul du ratio de levier s’effectue selon les règles de l’Acte délégué publié par la Commission Européenne le 10 octobre 2014, sans mesures transitoires. Les opérations de financement sur titres traitées avec des chambres de compensation sont compensées en application des principes posés par IAS 32, sans prise en compte des critères de maturité et devises.
    Suite à la décision du 13 juillet 2018 du Tribunal de l’Union européenne, le Groupe BPCE a de nouveau sollicité l’accord de la BCE pour exclure l’encours centralisé d’épargne réglementée du calcul du dénominateur du ratio.

Capacité totale d’absorption des pertes
Le montant des passifs éligibles au numérateur du TLAC (capacité d’absorption des pertes) est déterminé selon notre interprétation de la Term Sheet publiée par le FSB le 09/11/2015 “Principles on Loss-absorbing and Recapitalisation Capacity of G-SIBs in Resolution”.
Ce montant se compose des 4 éléments suivants :

  • Fonds propres Common Equity Tier 1 conformément aux règles CRR / CRD IV applicables
  • Fonds propres additionnels de catégorie 1 conformément aux règles CRR / CRD IV applicables
  • Fonds propres de catégorie 2 conformément aux règles CRR / CRD IV applicables
  • Passifs subordonnés non reconnus dans les fonds propres cités précédemment et dont la maturité résiduelle est supérieure à 1 an, à savoir :
    • La part des instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1 non reconnus en fonds propres (ie pris dans le phase-out)
    • La part de la décote prudentielle des instruments de fonds propres de catégorie 2 d’une maturité résiduelle supérieure à 1 an
    • Le montant nominal des titres seniors non préférés d’une maturité supérieure à 1 an

Les montants éligibles diffèrent quelque peu des montants retenus pour le numérateur des ratios de solvabilité, ces montants éligibles sont déterminés selon les principes de la Term Sheet du FSB du 09/11/2015.

Liquidité
Les réserves de liquidité totales comprennent :

  • Les actifs éligibles banques centrales incluent : les titres éligibles BCE non éligibles LCR pris pour leur valorisation BCE après haircut BCE, les titres retenus (titrisations et covered bonds) disponibles et éligibles à la BCE pris pour leur valorisation BCE après haircut BCE et les créances privées disponibles et éligibles au refinancement en banques centrales (BCE et Fed), nets des refinancements banques centrales,
  • Les actifs éligibles LCR constituant la réserve LCR du groupe pris pour leur valorisation LCR,
  • Les liquidités placées auprès des banques centrales (BCE et Fed), nettes des dépôts des Money Market Funds US et auxquelles est ajoutée la monnaie fiduciaire.

Le refinancement court terme correspond aux refinancements de maturité initiale inférieure ou égale à 1 an et les tombées court terme du moyen-long terme correspondent aux tombées intervenant jusqu’à 1 an des refinancements de maturité initiale supérieure à 1 an.
Les dépôts de la clientèle présentent les ajustements suivants :

  • Ajout des émissions placées par les réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne auprès de la clientèle et de certaines opérations effectuées avec des contreparties assimilables à des dépôts clients
  • Retrait des dépôts à court terme de certaines clientèles financières collectés par Natixis dans le cadre de ses activités d’intermédiation.

AVERTISSEMENT

Cette présentation peut comporter des éléments de projection et des commentaires relatifs aux objectifs et à la stratégie du Groupe BPCE. Par nature, ces projections reposent sur des hypothèses, des considérations relatives à des projets, des objectifs et des attentes en lien avec des événements, des opérations, des produits et des services futurs et sur des suppositions en termes de performances et de synergies futures.

Aucune garantie ne peut être donnée quant à la réalisation de ces prévisions qui sont soumises à des risques inhérents, des incertitudes et des hypothèses relatives au groupe, ses filiales et ses investissements, au développement des activités du groupe, aux tendances du secteur, aux futurs investissements et acquisitions, à l’évolution de la conjoncture économique, ou à celle relative aux principaux marchés locaux du groupe, à la concurrence et à la réglementation. La réalisation de ces événements est incertaine, leur issue pourrait se révéler différente de celle envisagée aujourd’hui, ce qui est susceptible d’affecter significativement les résultats attendus. Les résultats qui sont projetés ou impliqués dans les prévisions pourraient différer significativement des résultats actuels. Le Groupe BPCE ne s’engage en aucun cas à publier des modifications ou des actualisations de ces prévisions.

Les informations contenues dans cette présentation, dans la mesure où elles sont relatives à d’autres parties que le Groupe BPCE, ou sont issues de sources externes, n’ont pas fait l’objet de vérifications indépendantes et aucune déclaration ni aucun engagement ne sont donnés à leur égard, et aucune certitude ne doit être accordée sur l’exactitude, la sincérité, la précision et l’exhaustivité des informations ou opinions contenues dans cette présentation. Ni le groupe ni ses représentants ne peuvent voir leur responsabilité engagée pour une quelconque négligence ou pour tout préjudice pouvant résulter de l’utilisation de cette présentation ou de son contenu ou de tout ce qui leur est relatif ou de tout document ou information auxquels elle pourrait faire référence.

Les éléments financiers présentés au titre de la période close le 31 mars 2020 ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS, tel qu’adopté dans l’Union Européenne. Ces informations financières ne constituent pas des états financiers pour une période intermédiaire, tels que définis par la norme IAS 34 « information financière intermédiaires ».

La préparation des informations financières exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs de ces informations financières. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

La propagation rapide de la pandémie de Covid-19 à l’ensemble de la planète entraîne une dégradation de la situation économique de nombreux secteurs d’activité, une forte perturbation des marchés financiers, les pays touchés étant par ailleurs conduits à prendre des mesures de confinement envers la population réduisant fortement l’activité de nombreux opérateurs. L’évolution de la situation liée au Covid-19 est une source importante d’incertitude.

Au cas particulier des résultats trimestriels du Groupe BPCE au 31 mars 2020, et dans le contexte évoqué, les éléments suivants doivent être mentionnés :

  • Pertes de crédit attendues (provisions IFRS 9) : pour estimer l’augmentation significative du risque de crédit et mesurer les pertes de crédit attendues, le Groupe BPCE a pris en compte des informations prospectives (forward looking), reposant sur un scenario économique pessimiste (pondéré à 100%), défini avant la crise du Covid-19, correspondant à une réalisation dégradée des variables macroéconomiques ;
  • Valorisation du portefeuille de titres non cotés de Private Equity (actifs de type immobilier ou Private Equity) repose sur la situation financière disponible des investissements ; au 31 mars 2020, le caractère récent de la crise ne permet pas de réestimer avec précision la valorisation des encours.

Les éléments financiers figurant dans cette présentation ne sont pas audités.


 

À propos du Groupe BPCE



 

Le Groupe BPCE, avec son modèle de banque coopérative universelle représenté par 9 millions de sociétaires, est le deuxième acteur bancaire en France. Avec 105 000 collaborateurs, il est au service de 36 millions de clients dans le monde, particuliers, professionnels, entreprises, investisseurs et collectivités locales. Il est présent dans la banque de proximité et l’assurance en France avec ses deux grands réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne ainsi que la Banque Palatine. Il déploie également, avec Natixis, les métiers mondiaux de gestion d’actifs, de banque de grande clientèle et de paiements. A travers ce dispositif, il propose à ses clients une offre complète et diversifiée : solutions d’épargne, de placement, de trésorerie, de financement, assurance et d’investissement. La solidité financière du groupe est reconnue par quatre agences de notation financière, Moody’s (A1, perspective stable), Standard & Poor’s (A+, perspective négative), Fitch (A+, RWN) et R&I (A+, perspective stable).


 

Contact presse Groupe BPCE
Christophe Gilbert : 01 40 39 66 00
mail : christophe.gilbert@bpce.fr
Relations analystes Groupe BPCE
Roland Charbonnel : 01 58 40 69 30
François Courtois : 01 58 40 46 69
mail : bpce-ir@bpce ,fr

 

groupebpce.com





 



 

 

Pièce jointe

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