La banque a précisé que l'actuel sous-secrétaire aux Affaires internationales au Trésor entrerait en fonction mardi.

Cet ancien banquier de Bear Stearns, qui a conseillé le président Donald Trump lors de sa campagne de 2016, était le seul candidat en lice.

Adversaire déclaré du multilatéralisme, David Malpass a critiqué à plusieurs reprises la Banque mondiale mais aussi le Fonds monétaire international (FMI), deux institutions "trop intrusives" à son goût.

Il a notamment reproché à la Banque mondiale, dont la mission est de financer des projets de développement, de continuer à accorder des prêts à la Chine. Ces commentaires et son implication dans les négociations commerciales entre Washington et Pékin ont éveillé des craintes qu'il ne profite de l'influence de la banque pour exercer une pression sur la Chine.

Mais David Malpass a dit s'attendre à "une collaboration étroite avec la Chine". "Nous avons une mission commune de réduction et de soulagement de la pauvreté", a-t-il ajouté.

Il a dit avoir l'intention de réaliser sa première visite en tant que président de la Banque mondiale fin avril en Afrique, une priorité pour l'institution de développement.

Premier actionnaire de la Banque mondiale, les Etats-Unis y détiennent 16% des droits de vote, si bien que leur choix est traditionnellement retenu.

Le président sortant, Jim Yong Kim, a présenté sa démission au début du mois, à trois ans de la fin de son mandat à la tête de l'institution, pour rejoindre le fonds d'investissement Global Infrastructure Partners.

(David Lawder, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Tangi Salaün)