Après une ouverture en repli de 0,2%, la Bourse de Paris n'arrive pas à prendre le chemin de la hausse lundi matin, malgré une série de trois séances consécutives de baisse en fin de semaine dernière.

Vers 10h30, le CAC 40 se replie de 0,2% à 3292 points tout juste. Aielleurs en Europe, Francfort recule de 0,1%, tandis que l'indice paneuropéen lâche 0,2%.

L'indice parisien est brièvement passé en territoire positif autour de 10h15.

Selon les analystes techniques, l'objectif de ralliement des 3.400 points demeure d'actualité d'ici le 16 janvier prochain.

'Il y a 55% de chances pour que l'on ait atteint des planchers au mois de novembre, mais on n'assistera pas à une reprise des marchés tant que le processus de renforcement de la structure financière ('de-leveraging') ne sera pas finalisé', estiment ce matin les stratégistes de Crédit Suisse.

Vendredi, New York avait fini la séance sur des pertes de l'ordre de 2%, victime de chiffres de l'emploi confirmant une aggravation de la récession aux Etats-Unis.

Ce matin, le Nikkei a terminé sur un repli de quelque 0,5%.

A Paris, ce sont essentiellement les recommandations d'analystes qui font l'actualité des valeurs ce matin.

Peugeot s'adjuge 4,6% à 14,4 euros alors que Crédit Suisse est directement passé d'une opinion 'sous-performance' à 'surperformance' sur PSA Peugeot Citroën, tout en maintenant son objectif de cours de 20 euros. ' La crise actuelle peut devenir l'opportunité de demain ', estime en effet le bureau d'études.

Avec des gains de 2,6%, le titre Schneider affiche la deuxième plus forte hausse du CAC 40 lundi matin, soutenu par une recommandation favorable des analystes d'Exane BNP Paribas.

France Télécom se replie de 0,8% à 20,1 euros, victime d'une dégradation de recommandation des analystes de Crédit Suisse.

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