Le quotidien précise qu'à partir de 2012, les héritiers de l'ex-directeur général du groupe Robert Louis-Dreyfus, décédé en juillet 2009, doivent être en mesure de racheter les parts des minoritaires de la famille qui possèdent 41% de la société, en vertu d'un pacte d'actionnaires.

"Face à cette échéance, deux types de scénarios sont à l'étude. D'une part, une introduction en Bourse de la filiale de négoce de matières premières agricoles, LD Commodities (LDC), à Singapour", écrivent Les Echos, évoquant une valorisation autour de 8 milliards d'euros.

"De l'autre, une fusion avec un concurrent, coté ou non. Après avoir étudié un rapprochement avec l'américain Bunge et l'indien Olam, la société discute, selon plusieurs sources, avec le géant suisse Glencore, qui envisage par ailleurs sa propre cotation."

Louis Dreyfus, dont la branche matières premières dégage un chiffre d'affaires de quelque 35 milliards de dollars, est l'un des leaders mondiaux du négoce international de matières premières avec Archer Daniels Midland, Bunge et Cargill.

Le groupe est le premier négociant mondial de riz et de coton et figure parmi les trois premiers mondiaux pour le jus d'orange, le blé, le maïs et le sucre.

Glencore, spécialisé à la fois dans le négoce de matières premières et dans l'exploitation minière, cherche de son côté à lever sept à huit milliards de dollars par le biais d'une introduction en Bourse duale à Londres et Hong Kong qui serait lancée en avril, a rapporté lundi IFR.

Benjamin Mallet, édité par Dominique Rodriguez