Le Dollar, c'est la vraie vedette de ce lundi 7 mars: il gagne du terrain contre toutes les devises, le 'Dollar Index' grimpait de +0,8% à 99,4 ce matin (flirtant avec le seuil psychologique des 100) avant de réduire un peu son avance à +0,5% vers 99,2: il gagne donc +2,7% en une semaine et +3,3% depuis le 24 février (invasion de l'Ukraine), il n'avait pas bougé lors de l'invasion du Donbass (le 22/02).

La variation face à l'Euro (+0,4% à 1,088$ ce lundi) est du même ordre sur la période (le 'DXY' et l'Euro-Dollar sont bien corrélés), elle est bien moindre face au Franc suisse qui constitue aussi une valeur refuge.

Le 'FCH' consolide aujourd'hui face à toutes les devises et notamment face à l'Euro (-0,7% à 1,008) puis au Dollar (-1,1% à 0,927).
L'explication, c'est que même si le Franc suisse est recherché, les achats de pétrole dans le monde se payent en Dollar, et il en faut beaucoup plus -66% de plus qu'au 1er janvier- pour acheter un baril (130$ ce matin, 125$ ce soir).
Donc mécaniquement, la demande de billet progresse en parallèle avec les prix de l'énergie et des matières premières.
Autre conséquence, chaque fois que le Dollar prend 1 centime face à l'Euro, le carburant à la pompe en France se renchérit d'autant.

Le différentiel de rendement n'a pas joué ce lundi puisque si les T-Bonds US affichent +5Pts à 1,773% , les Bunds affichent +8,5Pts à -0,0015%.
Le 'cable' (la paire $/£) a varié au détriment de la devise britannique qui perd 0,85/$ à 1,3110.

La 'course vers la sécurité' a surtout favorisé l'or, valeur refuge par excellence, mais sans excès: l'once s'est hissé un peu au-delà de 2.000$ avant de refluer vers 1.992$ (+1,3%).




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