L'essentiel :

  • Vous en avez assez de l'énergie ? Dommage, c'est toujours le thème gagnant de l'année 2022. 
  • L'euro a gommé son retard 2022 sur le dollar après le coup de sang de la BCE.

On démarre avec le tour des onze secteurs principaux de la cote mondiale, avec une domination toujours sans partage de l'énergie, dont les gains depuis le 1er janvier atteignent désormais 15%. Les financières, en hausse moyenne de 3%, ne déméritent pas et ont repris leur ascension. Les neuf autres secteurs sont tous dans le rouge. Il faut noter l'inflexion haussière légère de fin de semaine sur les technologiques et plus prononcée sur la consommation discrétionnaire (Amazon et Tesla sont classées en consommation discrétionnaire, cqfd). Ces deux secteurs restent à la traîne en 2022.

L'énergie, encore
L'énergie, encore. L'ESG n'a qu'à bien se tenir.

Les stratégies de style sont de leur côté toujours dominées par la value (i.e. les actions à PER faible) et le rendement (les actions à dividende élevé par rapport à leurs cours), qui sont plus ou moins équilibrées. A l'autre extrémité, les stratégies momentum (qui consiste à privilégier les actions qui ont progressé sur la période récente) et croissance (là c'est facile à comprendre) ont retrouvé un peu de d'allant vendredi dernier.

La value à l'équilibre
La value à l'équilibre

On poursuit avec les matières premières et la poursuite, on l'a vu sur les actions, de la dynamique de l'or noir et du gaz, qui flirtent avec un gain de 20% sur cinq semaines. Les métaux précieux sont à l'arrêt alors que les matières premières agricoles et industrielles se suivent de très près sur des gains de l'ordre de 5,5% en 2022.

L'énergie, encore
L'énergie, encore

Enfin, le marché des changes a été bouleversé par la posture plus rigide adoptée par la BCE, qui a renforcé l'euro face au dollar et au franc suisse, et même face à la livre sterling en dépit du second tour de vis administré par la Banque d'Angleterre à sa politique monétaire.

L'euro se redresse
L'euro se redresse