Skandia Global Funds juge « hautement improbable » un éclatement de la zone euro. Il estime en revanche probable la poursuite de l'affaiblissement de l'euro. « Depuis plusieurs années, celui-ci est considéré comme surévalué face à la plupart des devises, y compris le dollar américain et la livre anglaise. La baisse que vient de subir la monnaie européenne la rapproche donc d'une parité plus juste », explique Bogdan Popescu, Directeur Régional du gestionnaire d'actifs.

Comme facteurs qui devraient peser sur l'euro, il cite le durcissement des politiques fiscales dans plusieurs pays de l'eurozone, la perspective du maintien des taux d'intérêt à de faibles niveaux, et la perte de confiance dans la zone euro.

« La mise en oeuvre de politiques fiscales plus drastiques dans plusieurs pays européens aura un effet dépressif sur leur niveau de croissance », avertit-il. A contrario, la dépréciation de l'euro va redonner un peu de tonus à l'ensemble des économies de l'eurozone. Au final, Skandia Global Funds s'attend à ce que le ralentissement de certaines économies périphériques n'ait que peu d'impact sur le niveau de la croissance globale.