Une fiche d'information de la Maison Blanche indique que les dirigeants se tiendront aux côtés de l'Ukraine "aussi longtemps qu'il le faudra" en renforçant les sanctions contre la Russie en raison de sa guerre dans le pays.

Ajoutant qu'ils "continueraient à fournir un soutien financier, humanitaire, militaire et diplomatique."

Un haut fonctionnaire américain a déclaré que les dirigeants du G7 s'engageront mardi dans un nouveau paquet d'actions coordonnées, destinées à augmenter la pression sur la Russie.

Ainsi que de finaliser les plans pour un plafonnement des prix du pétrole russe.

Cette déclaration est intervenue après que le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy se soit adressé aux dirigeants par liaison vidéo.

Il a demandé aux dirigeants un large éventail de soutien militaire, économique et diplomatique, selon un fonctionnaire européen.

Il a ajouté qu'il souhaitait que la guerre se termine avant l'hiver.

Toutefois, le chancelier allemand Olaf Scholz, qui accueille le sommet en Bavière, a appelé à la prudence concernant les sanctions.

"Nous sommes également prudents, nous aiderons l'Ukraine autant que possible mais nous éviterons également un grand conflit entre la Russie et l'OTAN. C'est essentiel, il faut être ferme et penser aux nécessités de l'époque dans laquelle nous vivons."

La Maison Blanche a également déclaré que la Russie avait fait défaut sur ses obligations souveraines étrangères pour la première fois depuis des décennies - une affirmation que Moscou rejette.

Les sanctions ont effectivement coupé la Russie du système financier mondial.

Mais la guerre a créé des difficultés pour des pays bien au-delà des frontières de la Russie, la réduction de l'approvisionnement en nourriture et en énergie frappant l'économie mondiale.

Cela concerne également les exportations de céréales ukrainiennes, désormais bloquées dans les ports, qui nourrissent normalement des millions de personnes au Moyen-Orient, en Afrique et ailleurs.

Les dirigeants du G7 devraient discuter des options pour faire face à la hausse des prix de l'énergie et remplacer les importations de pétrole et de gaz russes, ainsi que de nouvelles sanctions qui n'exacerbent pas l'inflation.