PARIS, 3 juillet (Reuters) - Deux personnes soupçonnées d'appartenir à un groupe d'ultradroite préparant un passage à l'acte violent et mises en examen fin juin ont été remises en liberté et placées sous contrôle judiciaire, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

Le parquet de Paris a interjeté appel dans le cas de l'un de ces deux suspects, Guy S., policier à la retraite considéré comme le chef de file du groupuscule Action des forces opérationnelles (AFO), précise-t-on de même source.

Arrêtés fin juin, les deux suspects avaient demandé un débat différé sur leur placement en détention.

Ils font partie d'un groupe d'une dizaine de personnes, âgées de 32 à 69 ans, que la justice soupçonne d'avoir voulu s'en prendre à des musulmans et à des cibles liées à l'islam radical, notamment des imams.

Les perquisitions menées parallèlement à leur arrestation, en Corse, dans la Vienne, en Charente-Maritime et en région parisienne, ont permis aux enquêteurs de découvrir des éléments entrant dans la fabrication d'explosifs ainsi que 36 armes, dont 31 détenues sans autorisations, et des munitions. (Simon Carraud, édité par Emmanuel Jarry)