PARIS (Reuters) - Le monde du travail ne doit pas voter pour l'extrême droite au deuxième tour de l'élection présidentielle le 24 avril, a déclaré mercredi Philippe Martinez, le secrétaire général de la Confédération générale du travail (CGT).

"Pas une voix du monde du travail pour l'extrême droite", a déclaré le syndicaliste tout en refusant de dire pour qu'il voterait le 24 avril ou d'appeler ses adhérents à voter pour Emmanuel Macron.

Cette prise de position contraste avec celle de la Confédération française démocratique du travail (CFDT) qui a appelé dès le soir du 1er tour à voter contre Marine Le Pen.

Interrogé sur les propos tenus la veille par le président sortant qui a laissé entrevoir une forme d'ouverture sur son projet de report à 65 ans de l'âge de départ à la retraite, Philippe Martinez a répondu qu'il n'avait "pas lâché de lest du tout (...)" soulignant être "pour un retour de la retraite à 60 ans".

"Il faut qu'il retire cette proposition, sinon, l'état de grâce, s'il est élu, ne durera pas longtemps."

(Rédigé par Nicolas Delame, édité par Myriam Rivet)