En termes d'allocation d'actifs, Groupama AM continue de privilégier les obligations indexées à l’inflation au sein de sa poche taux et préfère, plus globalement, le crédit aux obligations souveraines. Gaëlle Malléjac, directrice des investissements des gestions actives de Groupama AM, juge aussi que les obligations d’entreprises du compartiment High Yield (haut rendement) notées BB et BBB restent attrayantes en zone euro, car moins exposées au risque de taux, et s'est repositionnée sur la dette financière.

"Celle-ci présente des valorisations particulièrement intéressantes au regard de la repentification de la courbe de taux dont elle bénéficie, de la baisse du risque spécifique, et enfin, de la moindre pression règlementaire", note la gérante de Groupama AM.

Concernant les actions, la société de gestion opte aujourd'hui pour un positionnement équilibré entre valeurs de rendement, valeurs cycliques et financières. Les gérants conservent leur approche de stock-picking (sélection de valeurs), sans biais géographique, ni directionnel, et sélectionnent les cas d'investissement les mieux exposés au regain de croissance économique et aux tendances reflationnistes. "Il s'agit d'entreprises bénéficiant d'un effet de levier important lié au cycle économique. Les valeurs dans la construction, les infrastructures, l'industrie pétrolière, pourraient notamment tirer parti du futur plan de relance américain", indique Gaëlle Malléjac.

Avec cette stratégie, Groupama AM compte jouer au mieux les deux thèmes d'investissement identifiés : la croissance et la "reflation", tous deux étant largement liés à l'avènement de Donald Trump et à ses promesses de relance économique.