PARIS, 23 janvier (Reuters) - François Hollande et Valérie Trierweiler réfléchissent ensemble à une clarification après les révélations sur la liaison supposée du chef de l'Etat avec l'actrice Julie Gayet, déclare l'avocate de la Première dame au Figaro, à paraître vendredi.

Selon le quotidien, le couple progresse pour sortir "par le haut" d'une situation qu'ils n'ont ni l'un ni l'autre envie de voir s'éterniser.

"Le président de la République et ma cliente réfléchissent. La décision n'appartient qu'à eux. Il est très difficile pour Valérie Trierweiler d'être sereine face à cette pression médiatique et politique", dit Me Frédérique Giffard au Figaro.

"Mais elle est consciente qu'une clarification s'impose", ajoute-t-elle, démentant que sa cliente puisse "vouloir instrumentaliser sa détresse". "Elle souhaite réellement que toute cette affaire puisse se résoudre pour en sortir le plus dignement possible".

L'avocate dénonce "une surenchère médiatique complètement folle", sans "aucun scrupule pour Valérie Trierweiler ou sa famille" et dit étudier la possibilité d'engager des poursuites contre certaines publications.

Les rumeurs des magazines "people" sur une prétendue "scène de ménage" à l'Élysée ou sur une Première dame prête à tout pour sauver son couple sont démenties par ses proches, précise de son côté Le Figaro.

Valérie Trierweiler a quitté samedi dernier l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, où elle avait été admise après la publication par le magazine Closer d'un article faisant état d'une liaison entre François Hollande et Julie Gayet, pour la résidence présidentielle de La Lanterne, à Versailles (Yvelines).

Le chef de l'Etat sera reçu vendredi par le pape François pour une première audience privée d'une demi-heure qui devrait être dominée par les dossiers internationaux.

Les circonstances sont toutefois quelque peu délicates pour le président français, qui n'a toujours pas dissipé le trouble. Il n'était pas prévu avant les révélations sur sa liaison avec une actrice que sa compagne Valérie Trierweiler l'accompagne. (Gérard Bon, édité par Sophie Louet)