Si elles devaient être prises, les mesures de relance du gouvernement fédéral seraient "opportunes, ciblées et temporaires" en cas de crise économique, a déclaré M. Scholz lors d'une réunion à huis clos de la commission des finances du Parlement. L'information a été relayée par Reuters, qui disposait d'oreilles à l'intérieur de la salle. 

Jusqu'à présent, l'Allemagne n'a pas voulu toucher à son sacrosaint principe d'orthodoxie budgétaire, même si son industrie est en souffrance à cause de la montée des barrières douanières et de la transition en cours dans l'automobile. Rien ne dit qu'elle le fera si la situation financière se stabilise. Des voix s'élèvent malgré tout outre-Rhin contre cette posture stricte, à l'heure où le leadership d'Angela Merkel est de plus en plus contesté. La chancelière allemande a longtemps été louée pour sa conduite des affaires au XXIe siècle, mais force est de constater que le pays a perdu beaucoup de son dynamisme politique. 

Scholz a donc évoqué un éventuel plan de relance... mais du bout des lèvres.