"Je pense qu'elle sera une très bonne présidente de la BEI", a déclaré M. Scholz lors d'un discours prononcé à l'occasion du congrès du Parti socialiste européen (PSE) qui s'est tenu ce week-end à Malaga, en Espagne.

Il a ajouté qu'ils avaient bien travaillé ensemble dans le passé lorsqu'ils dirigeaient les ministères des finances de leurs pays respectifs.

La position de M. Scholz est importante pour la candidature de M. Calvino, car l'Allemagne, avec la France, est un poids lourd de la BEI, un organisme important pour le développement des pays de l'Union européenne (UE).

Berlin dispose ainsi d'une voix importante dans les discussions qui précèdent la réunion des ministres des finances de l'UE du 8 décembre, au cours de laquelle il sera décidé de nommer un nouveau directeur.

La BEI est actuellement dirigée par Werner Hoyer, membre du parti libéral démocrate allemand (FDP).

En tant que premier bailleur de fonds multilatéral pour les infrastructures, et donc clé pour les nouveaux moyens de financement de la transition climatique, la BEI devra choisir entre une voie plus risquée et le maintien de sa mission principale.