Le vice-ministre ukrainien de la Défense a proclamé sur Facebook : "Toute la région de Kiev est libérée de l'envahisseur."

Aucun commentaire russe n'a été fait sur cette déclaration, que Reuters n'a pas pu vérifier immédiatement.

Alors que les troupes russes se regroupaient pour les batailles dans l'est, les villes entourant Kiev portaient les cicatrices de cinq semaines de combats.

À Bucha, des cadavres étaient éparpillés dans les rues.

Le maire a déclaré que plus de 300 habitants avaient été tués.

Le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy a accusé les forces russes de laisser derrière elles des mines dans le nord lors de leur retrait.

"Ce sont des maisons minières, des équipements miniers, et même les corps des personnes qui ont été tuées. Il y a beaucoup de fils de déclenchement, beaucoup d'autres dangers. Nous avançons, nous avançons prudemment, et tous ceux qui reviennent sur ce territoire doivent également être très prudents."

Le ministère russe de la défense n'a pas répondu à une demande de commentaire sur les allégations d'exploitation minière.

La Russie qualifie ses actions en Ukraine d'"opération militaire spéciale" visant à démilitariser et à "dénazifier" son voisin.

Elle a présenté son retrait des forces près de Kiev comme un geste de bonne volonté dans le cadre des pourparlers de paix.

Les deux parties ont qualifié de "difficiles" les pourparlers tenus cette semaine à Istanbul et par liaison vidéo.

Mais un négociateur ukrainien a déclaré samedi que suffisamment de progrès avaient été réalisés pour permettre des entretiens directs entre Zelenskiy et le président russe Vladimir Poutine.