"Désormais, toute entreprise - TPE, PME, commerçant, etc. - qui perd de l'argent à cause de l'augmentation du prix du gaz ou de l'électricité" pourra sur demande recevoir une aide financière de l'Etat et ce "dès le premier euro", même si la perte n'est enregistrée que sur un mois, a expliqué Bruno Le Maire sur BFMTV et RMC.

"La seule condition, c'est qu'il faut que l'énergie ou le gaz représente 3% de votre chiffre d'affaires", puisqu'il s'agit d'un dispositif ciblé qui "vise spécifiquement les entreprises qui consomment beaucoup d'énergie", a précisé le ministre.

Au-delà de cet élargissement, ce mécanisme, qui devait prendre fin en août, "sera prolongé jusqu'à fin décembre 2022 et nous allons évidemment travailler pour qu'il puisse se poursuivre en 2023", a ajouté Bruno Le Maire, en soulignant que des demandes pourraient être soumises rétroactivement pour les mois de juillet et d'août.

Les difficultés rencontrées par certains secteurs particulièrement énergivores - par exemple la décision de Duralex de mettre ses salariés au chômage partiel cet hiver - ont mis en évidence que ce mécanisme mis en place début juillet n'était pas totalement adapté, avec des critères jugés trop complexes et trop exigeants.

"Je le reconnais bien volontiers, lorsqu'un dispositif ne marche pas, il faut le changer. Le dispositif de soutien aux entreprises qui voient leur facture d'électricité ou de gaz exploser ne fonctionn(ait) pas, il (était) trop compliqué" dans sa forme initiale, a observé Bruno Le Maire.