Conjoncture favorable aux USA. Wall Street a profité des bonnes statistiques économiques hier, le Dow Jones a atteint un nouveau record, à 26 828 points, le dollar a rebondi face à ses contreparties et les rendements d'état à 10 ans sont montés jusqu'à 3.21%, un plus haut depuis 2011 (voir graphique ci-dessous). 
 

Source : Bloomberg – Cliquez sur le graphique pour zoomer
 
Davantage de probabilités d'une hausse des taux en mars. Jerome Powell évoque « un ensemble de circonstances économiques remarquablement positives » pour les Etats-Unis et a ainsi mis en garde que la Fed pourrait remonter ses taux au début du printemps 2019, pour éviter une surchauffe de l'économie, alors que la prochaine hausse (après décembre) était attendue en mai. La probabilité d'un resserrement monétaire en mars s'élève désormais à plus de 50% selon le programme FedWatch de CME Group.

Un Brexit sans accord entraînerait une récession. Le patron de la banque britannique RBS a déclaré dans une interview à la BBC ce matin : "nous anticipons une croissance entre 1% et 1,5% pour l'année prochaine mais si nous obtenons un mauvais Brexit, alors elle pourrait être à zéro ou négative". Ce n'est pas la première fois que M. McEwan fait part de ses incertitudes, il y a un an, il avait choisi Amsterdam comme base européenne pour être en mesure de continuer ses activités dans l'UE après le Brexit. 

L'Italie accepte d'abaisser son déficit budgétaire à partir de 2020. D'après le quotidien "La Repubblica", la Commission Européenne aurait rédigé "une lettre en vue d'engager une procédure d'infraction à l'encontre de l'Etat italien" et en aurait déjà informé Giuseppe Conte. Les accusations portent sur la volonté du pays de fixer un déficit à 2.4%, largement supérieur aux attentes de la Commission Européenne. Mais, selon Giuseppe Conte, ce dernier devrait passer de 2.4% en 2019 à 2.1% en 2020, jusqu'à 1.8% en 2021. De plus, l'UE a précisé ce matin que l'article de La Repubblica était infondé.