Union européenne. Coup d’envoi pour le Conseil européen à Bruxelles, déjà préparé par 16 pays le week-end dernier. Au programme : la crise des migrants, relancée par les débats autour de l’Aquarius, ainsi que des accords bilatéraux ou trilatéraux proposés par Emmanuel Macron et Angela Merkel aux « Etats qui décident d’avancer ensemble » pour résoudre les tensions autour de l’accueil des réfugiés.

Etats-Unis. Retournement de situation hier : Trump s’est employé à apaiser les tensions avec la Chine. Après avoir laissé entendre qu'il allait bloquer tout investissement chinois dans des sociétés technologiques américaines, il a finalement décidé de laisser le CFIUS examiner la situation au cas par cas et éventuellement autoriser certaines opérations. Ce qui était donc censé être une bonne nouvelle s’est terminé hier dans le rouge pour les trois indices phares américains : -0,86% pour le S&P 500, -0,68% pour le Dow Jones et -1,39% pour le Nasdaq 100. Par ailleurs, le Président américain a officialisé sa future rencontre avec Vladimir Poutine, prévue à Helsinki le 16 juillet prochain. 

Pays émergents. Nous évoquions hier le cas de la Chine et de la chute du yuan, mais ce sont bel et bien toutes les devises des pays émergents qui sont en difficulté depuis le début de l’année. Pour preuve : le tweet ci-dessous recense les plus grosses baisses face au dollar depuis janvier. En cause ? En grande partie, la dégradation des relations commerciales internationales et la hausse des taux américains.


Corée du Nord. Malgré le sommet "historique" Trump-Kim du 12 juin dernier, des images satellites montrent que de nouvelles infrastructures ont été ajoutées au site de Yongbyon, la principale installation nucléaire nord-coréenne. Un signe potentiel de non-respect de l’accord de dénucléarisation ? Un dossier à suivre de près…