Premier jour du procès, sans Donald Trump. La première journée du procès était dédiée à son organisation. Le chef de la majorité républicaine Mitch McConnell a ainsi envisagé un procès rapide, comme le souhaitait la Maison Blanche. En revanche, il a été contraint de modifier ses plans, car certains élus ont affiché des réticences.  Quelques sénateurs ont en effet réussi à convaincre Mitch McConnell qu'il fallait laisser un peu plus de temps. Chaque partie disposera alors de 24 heures pour présenter ses arguments, répartis sur trois jours (et non plus deux). 

Les obligations profitent légèrement des craintes liées au virus en Chine. Ce n’est pas une excellente nouvelle, mais le regain d’aversion au risque suscité par le virus qui ressemble étrangement au SRAS (qui avait fait des ravages en 2002 et 2003) a pénalisé les marchés actions en Asie, avant de se déporter sur l’Europe et les États-Unis. En conséquence, le bund est passé de -0.22% à -0.24% tandis que l'OAT à 10 ans est retombée à 0.01% (contre 0.03% le 20 janvier). 

France : les défaillances d’entreprises au plus bas en 2019. Au titre de l’année dernière, la société Altares a enregistré 52 000 défaillances d’entreprises (faillites ou redressements), soit une baisse de l’ordre de 4.8% par rapport à 2018. Dans le détail, force est de constater que l’amélioration est visible dans tous les secteurs d’activité tels que le commerce, le bâtiment, l’industrie, les services ou la restauration. Dans un contexte particulièrement incertain, la consommation des ménages a été solide par rapport aux voisins britanniques ou allemands. En revanche, pour l’année 2020, Thierry Millon (DG adjoint d’OpinionWay) a prévenu que le nombre de défaillances devrait être légèrement supérieur.  

Emmanuel Macron tente de regagner la confiance des entreprises. Très actif ces derniers jours, notamment depuis lundi et le troisième sommet « Choose France » qui s’est tenu à Versailles, le Président français reconnaît avoir parfois « oublié les ETI » (entreprises de taille intermédiaire). Dans le cadre du « pacte productif », Emmanuel Macron devrait s’engager à réduire les impôts de production. Une chose est sûre, les dirigeants ne demandent qu’à voir.

Steve Mnuchin pas du même avis que le FMI. Le secrétaire américain au Trésor a critiqué, en marge du sommet de Davos, les prévisions de croissance effectuées par le FMI pour les États-Unis. Selon lui, elle serait "trop basses". L’intéressé a tout de même reconnu que la crise du 737 Max de Boeing pesait sur la conjoncture. Pour rappel, l’institution internationale a revu ses estimations de croissance aux Etats-Unis à la baisse au titre de l’année 2020 (2% contre 2.1% auparavant).