Le lancement de dimanche a alimenté les craintes de certains à Séoul et à Tokyo que Pyongyang ne poursuive le développement de ses missiles alors que l'attention internationale se concentre sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

Le ministre japonais de la Défense Nobuo Kishi a déclaré que la Corée du Nord menaçait la sécurité du Japon, de la région et de la communauté internationale.

Alors que les États-Unis ont condamné le lancement de dimanche - appelant la Corée du Nord à cesser ses actes de déstabilisation.

Toutefois, Washington a déclaré que l'essai ne constituait pas une menace "immédiate".

Les pourparlers diplomatiques entre Pyongyang, Washington et ses alliés restent au point mort.

Washington se dit ouvert à des pourparlers avec la Corée du Nord sans conditions préalables, mais Pyongyang a jusqu'à présent rejeté ces ouvertures comme étant peu sincères.

Le lancement a eu lieu moins de deux semaines avant l'élection présidentielle en Corée du Sud.

Le principal candidat conservateur, Yoon Suk-Yeol, a averti la semaine dernière que le Nord pourrait considérer la crise ukrainienne comme, je cite, "une occasion de lancer sa propre provocation".