Les juges se sont saisis d'un appel de Joseph Percoco, qui a été condamné en 2018 par le tribunal fédéral de Manhattan pour corruption et complot pour avoir accepté des paiements d'un dirigeant d'une société énergétique et de deux promoteurs immobiliers cherchant un traitement favorable pour leurs projets. Les procureurs l'ont appelé le "bras droit" de Cuomo.

La 2e cour d'appel de circuit des États-Unis, basée à New York, a confirmé la condamnation de Percoco en appel. Percoco a fait valoir que parce qu'il gérait la campagne de Cuomo à l'époque, il n'était pas employé par l'État et n'avait donc pas d'obligation fiduciaire envers le public. Percoco a précédemment occupé le poste de secrétaire adjoint exécutif de Cuomo. Il a géré la campagne de réélection de Cuomo en 2014.

Dans une pétition adressée à la Cour suprême le 17 février, les avocats de Percoco ont déclaré que la décision du 2e circuit constituait une menace pour le droit constitutionnel à la liberté d'expression et ouvrait les vannes à des poursuites contre des activités légales de lobbying.

La Cour s'est également saisie d'un appel interjeté par le promoteur Louis Ciminelli, basé à Buffalo, qui a été condamné pour fraude électronique dans le cadre de la même affaire tentaculaire.

Steven Aiello et Joseph Gerardi, les promoteurs immobiliers accusés d'avoir versé des pots-de-vin ont des appels en instance à la cour. Aiello a été condamné pour un chef d'accusation de complot, tandis que Gerardi a été acquitté. L'ancien responsable de l'université d'État Alain Kaloyeros, l'ancien directeur de l'université d'État de New York (SUNY) Polytechnic, qui a été reconnu coupable de fraude électronique en rapport avec le système, a également un appel en cours.

Cuomo, un démocrate, n'a pas été inculpé dans le cadre de ce système. Il a démissionné en 2021 à la suite d'une enquête qui a révélé qu'il avait harcelé sexuellement 11 femmes, bien qu'il ait nié tout acte répréhensible.