Ce chiffre concerne le gouvernement central et ne prend pas en compte la sécurité sociale et les administrations locales. Il est différent de celui suivi par les créanciers internationaux de la Grèce (Union européenne et Fonds monétaire international) mais donne une idée de l'état des finances publiques.

Le gouvernement visait un excédent primaire de 1,79 milliard d'euros pour la période janvier-octobre.

Les rentrées fiscales ont atteint 40,07 milliards d'euros, dépassant de 2,39 milliards l'objectif gouvernemental, alors que les dépenses ont été contenues à 41,5 millions d'euros, inférieures de 3,23 milliards aux projections.

Septembre et octobre sont traditionnellement des mois de rentrées fiscales élevées pour le gouvernement, les Grecs étant invités pendant cette période à s'acquitter de leurs impôts.

(George Georgiopoulos, Véronique Tison pour le service français)