TUNIS (Reuters) - Le ministère tunisien de l'Intérieur a démenti jeudi les rapports selon lesquels l'ancien Premier ministre Hamadi Jebali avait été arrêté, contredisant une annonce faite sur la page officielle de l'ancien homme politique sur Facebook.

Le parti islamiste modéré Ennahda, dont Hamadi Jebali a été le secrétaire général, a déclaré que l'ancien Premier ministre était détenu et a demandé sa libération, accusant les autorités de sévir contre l'opposition.

Le message publié sur la page Facebook d'Hamadi Jebali indiquait également qu'il avait été arrêté, sans donner de détails supplémentaires.

Le ministère tunisien de l'Intérieur a déclaré qu'Hamadi Jebali n'avait pas été arrêté. Un communiqué expliquant que les procureurs avaient lancé une enquête sur une usine située sur une parcelle appartenant à la femme de l'ancien Premier ministre et que ce dernier avait tenu à l'accompagner au commissariat a été publié.

Hamadi Jebali, qui est âgé de 73 ans, n'a pas répondu aux demandes de commentaire.

(Reportage Tarek Amara; version française Camille Raynaud)