Le plomb, le zinc, l'aluminium et l'étain suivent la même trajectoire, et les métaux de Shanghai ont touché leur limite de réservation à la baisse, alors que l'indice Nikkei a chuté de 9,62%, sa plus grosse perte depuis le krach de 1987.

L'indice australien, à forte pondération métallique, a quant à lui lâché 8,3%, tandis que les prix du baril touchaient un plus bas d'un an.

"Nous sommes sur une route à sens unique. La panique qui sévit sur les marchés d'actions se propage. Nos employés à Londres nous disent que le cuivre pourrait tomber à 3.000 dollars. Les courbes montrent qu'une chute à 3.500 à 4.000 dollars semble crédible", commente Edward Meir, analyste chez MF Global.

Vers 9h00 GMT, le cuivre à trois mois sur le marché londonien perdait 8,69% à 4.894 dollars la tonne, touchant même 4.800 dollars, un plus bas depuis mars 2006.

Les contrats de Shanghai sur le cuivre ont été réservés à la baisse à 4% à l'ouverture, malgré une suspension de cotation jeudi et une clôture des positions ordonnée par la direction de la place financière.

Lors des deux dernières semaines, les contrats londoniens sur le cuivre ont fondu d'un tiers de leur valeur, tandis que ceux de Shanghai ont perdu 16%.

Nick Trevethan, version française Nicolas Delame