L'un des copropriétaires de l'Hôtel Clarence de Dublin, Paddy McKillen, avait formulé une plainte contre la Nama afin d'empêcher qu'elle rachète quelque 2,1 milliards d'euros de prêts garantis sur ses actifs.

Les avocats de cet entrepreneur de Belfast arguaient que les crédits de McKillen étaient en cours de remboursement et qu'ils n'avaient pas lieu d'être repris par la Nama.

La Nama doit réaliser des prêts pour générer des revenus. Si Paddy McKillen avait obtenu gain de cause, d'autres auraient pu lancer des recours similaires et priver ainsi la structure de financement.

"En résumé, la Cour conclut que la loi sur la Nama constitue une réponse adaptée à la situation financière très grave qui est celle de l'Etat, et est particulièrement adaptée aux institutions financières au sein de l'Etat", a affirmé le tribunal dans son jugement.

Padraic Halpin et Carmel Crimmins, Gregory Schwartz pour le service français, édité par Nicolas Delame