D'après les chiffres publiés mardi par son ministère, Citroën en a été le premier bénéficiaire avec 122.618 primes, devant Renault à 115.311 et Peugeot à 101.516.

Suivent Dacia (Renault) à 32.344, Ford à 30.908, Opel à 25.398, Fiat à 24.884, Volkswagen à 23.659 puis Toyota à 20.513.

"La prime à la casse a atteint tous ses objectifs en 2009", déclare Patrick Devedjian dans un communiqué.

"Il s'agit désormais de gérer efficacement sa poursuite et sa décrue progressive en 2010", poursuit-il.

La prime a été abaissée à 700 euros au 1er janvier et elle passera à 500 euros au second semestre. Cette sortie progressive du dispositif vise à "éviter un trou d'air brutal sur le marché automobile", selon le communiqué.

En 2009, "en synergie avec le dispositif de bonus-malus, la prime à la casse a accéléré le renouvellement du parc automobile français en faveur de véhicules neufs moins polluants", lit-on dans le communiqué.

"En conséquence, du fait de leur positionnement sur les petits modèles, certains constructeurs bénéficient davantage du dispositif. C'est notamment le cas des constructeurs français qui totalisent près de 60% des primes (proportionnellement beaucoup plus que leur part de marché en France (52,8% en 2008 et, en conséquence, 53,9% en 2009)", poursuit le texte.

Selon Patrick Devedjian, la prime a permis de sauvegarder 24.000 à 33.000 emplois en France en 2009.

L'an dernier, 2,268 millions d'immatriculations de véhicules particuliers neufs ont été enregistrées, soit 10,7% de hausse par rapport à 2008, et la meilleure année depuis 1990, selon le ministère.

Jean-Baptiste Vey, édité par Sophie Louet