Sur la place de Stockholm, SAS chute de 12,89% à 0,67 couronne suédoise par action, évoluant ainsi sur ses plus bas niveaux historiques. Le transporteur aérien fait les frais des déclarations du gouvernement suédois indiquant qu’il n’injectera pas de capitaux frais dans la compagnie. Actuellement, la Suède et le Danemark détiennent chacun près de 22% du capital du groupe.

En parallèle, la Suède a annoncé qu'elle souhaitait autoriser SAS à convertir en actions sa dette envers le gouvernement.

La semaine dernière, SAS, qui joue sa survie, a fait part de son intention de convertir environ 20 milliards de couronnes suédoises (1,9 milliard d'euros) de dettes et d'obligations hybrides en actions ordinaires et de lever au moins 9,5 milliards de couronnes (environ 900 millions d'euros) via une augmentation de capital.

Lors du deuxième trimestre de son exercice en cours (février-avril), SAS a réalisé un chiffre d'affaires de 7,05 milliards de couronnes (672 millions d'euros) et accusé une perte nette de 1,52 milliard de couronnes (145 millions d'euros).